Hygiène : il y a 10 ans, moins d’un travailleur sur deux ne se lavait pas les mains au sortir des toilettes
En 2013, deux études internationales avaient, entre autres, révélé que moins d'un travailleur sur deux en France ne se lavait pas les mains après un passage aux toilettes.
En ce 5 mai 2023, journée mondiale de l’hygiène des mains, la question de cette propreté reste sensible. Depuis l’apparition de la Covid-19, se laver les mains ne veut plus seulement dire “avoir l’impression” ou “donner l’air” d’être propre. Ce geste signifie également se maintenir en bonne santé et en vie. Pour autant, et surtout avec des cas en net recul, les mauvaises habitudes peuvent revenir à la charge.
Habitudes d’hygiène au travail : deux études internationales en 2013.
Rappelons donc ces deux études internationales, menées par Added Value et Opinion Matters, sur le sujet des habitude d’hygiène sur le lieu de travail. La première enquête avait été conduite en janvier 2013, pour le compte d’Initial, auprès de 5 000 individus résidant en Allemagne, en Australie, en France, au Royaume-Uni et à Singapour. La seconde avait quant à elle été réalisée en septembre 2013 auprès de 6 000 personnes habitant au Benelux, en Allemagne, en Australie, en France, en Italie et au Royaume-Uni.
Les travailleurs français, tristes champions du non lavage de mains après les toilettes…
Les résultats, rapportés par 24h Santé, avaient notamment révélé que les travailleurs français étaient devant les autres quand il s’agissait de ne pas se laver les mains après un passage aux toilettes. 48,7% des répondants français avaient ainsi fait cet aveu, devant 54,5% des sondés italiens, 35% des Allemands et des Australiens sollicités, 26,9% des employés britanniques interrogés et 25% des Bénéluxois questionnés.
… et les plus insatisfaits de l’état des sanitaires au bureau
Ces études avaient également mis en lumière un fort degré d’insatisfaction des employés français sur l’état des sanitaires au bureau. 33% avaient effectivement témoigné d’un tel sentiment, contre 24% des Singapouriens et des Britanniques, 23% des Allemands et 19% des Australiens. Les trois principaux motifs évoqués par les Français étaient la saleté, les mauvaises odeurs et l’absence d’équipement pour se laver les mains.