Hubble : 5 ans de plus et un superbe amas d’étoiles en photo
Le télescope Hubble a dernièrement été reconduit 5 ans de plus dans ses fonctions. Comme pour remercier les techniciens à terre, il a capturé un splendide amas stellaire.
Depuis 1990, les observations du télescope Hubble ont permis de grandes avancées dans les domaines de l’astrophysique et de l’astronomie. Né de la collaboration entre la Nasa et l’Agence spatiale européenne (ESA), son travail est toujours pertinent, et sa mission a été reconduite pour 5 ans supplémentaires.
Récemment, il a photographié un amas stellaire situé à 135.000 années-lumière de la Terre, celui que vous pouvez admirer en couverture de cet article.
NGC 1854, bel amas stellaire photographié par Hubble
Si son nom n’a rien de poétique, NGC 1854 est un splendide amas d’étoiles regroupées dans une galaxie dont l’appellation fait déjà bien plus rêver, le Grand Nuage de Magellan. A 135.000 années-lumière de la Terre, les étoiles liées par la gravitation permettent, une fois encore, de se rendre compte de la beauté de notre univers.
Ici, ce sont les couleurs qui indiquent l’âge des étoiles qui composent l’amas, comme l’explique la Nasa sur son site web : “Les étoiles ayant des reflets tirant sur le rouge sont beaucoup plus froides que le soleil. Cela signifie qu’elles sont en train de se réduire ou qu’elles approchent de la fin de leur vie cosmique. A l’inverse, les étoiles dont la couleur tire vers le bleu sont jeunes, massives et chaudes, jusqu’à plusieurs fois la masse du soleil”, rapporte France Info.
Le télescope rempile pour un quinquennat
Hubble ne finira-t-il donc jamais de nous en mettre plein les yeux ? Malheureusement si, mais seulement en juin 2021. Et ses observations ne servent pas qu’à satisfaire nos rétines. NextInpact relaie les propos de l’astronaute français Jean-François Clervoy, qui indique qu’“Hubble à contribué à trois avancées majeures en astronomie : affiner l’âge de l’Univers, contribuer à la démonstration de l’existence des trous noirs et surtout, je pense, démontrer que le nombre de galaxies dans l’Univers est de plusieurs ordres de grandeur plus grand que tout ce que l’on pouvait imaginer avant”.
Quoi qu’il en soit, Hubble est prêt à passer le relais au James Webb Space Telescope, lequel devrait partir de la Terre en octobre 2018. Il permettra, selon la Nasa, de “détecter des bio-signatures dans l’atmosphère de ces planètes”. Mais aussi, de pénétrer les détails de l’évolution de l’univers.