Hollande s’explique sur sa phrase polémique glissée à Macron lors des commémorations du 11 novembre
Pour l'ancien président de la république, il s'agissait d'une phrase amicale.
« Ça va, pas trop dur en ce moment ? ». Une phrase qui a fait couler beaucoup d’encre lors des commémorations du 11 novembre, glissée par François Hollande à Emmanuel Macron et captée par les chaînes télévisées présentes. En pleine pandémie, alors que les attentats se multiplient sur le territoire, l’ancien président de république fût sous le feu de vives critiques pour cette question jugée déplacée au moment de cet hommage. Invité chez France Inter dans l’émission de Nicolas Demorand, François Hollande s’est expliqué sur cette phrase dont le ton désinvolte a déplu à certains français, explique Télé-Loisirs.
François Hollande se justifie sur sa phrase remarquée
Pour François Hollande, sa question n’avait rien de désinvolte, ni son ton. L’ancien président de la république pense qu’il s’agissait d’un moment pertinent pour prendre des nouvelles de l’actuel dirigeant, Emmanuel Macron.
Justement ! Parce que nous sommes devant des crises majeures ! Dire au président : ‘c’est très dur ce que nous vivons, vous vivez. Jamais je pense, il y a eu une accumulation de crises comme nous les connaissons. A partir de là, je pense que le message que j’essayais de faire passer : il ne peut pas y arriver seul. Il doit dialoguer, il doit concerter, il doit associer, il doit faire vivre les institutions
François Hollande explique donc qu’il s’agissait d’une démarche amicale, et qu’il a toujours cherché à rassembler, précisant que « chaque fois que j’ai été invité, je suis venu et j’ai donné mon point de vue et essayé de participer à cette cohésion ».
Bien conscient de la pression du rôle de chef de l’Etat, l’ayant été lui–même, François Hollande pense également qu’un « homme, une femme, seul, Président de la République, même avec tous les moyens que lui confère la Constitution, ne peut pas parvenir à surmonter cette accumulation de crises. Ça sera dur, très dur, pas seulement pour les chefs, pour tout le monde. A partir de ce moment-là, il faut changer les procédures et les pratiques ».