Hérault : une femme réveillée par les ronflements d’un cambrioleur au pied de son lit
Dans la nuit de lundi à mardi à Montpellier, dans l'Hérault, une femme de 18 ans a été réveillée par les ronflements d'un cambrioleur qui se trouvait au pied de son lit. L'individu, depuis interpellé, devrait passer en jugement vendredi.
Il apparaît complexe de trouver un contexte où des ronflements ne se veulent pas une gêne pour des personnes souhaitant tout simplement dormir. À Montpellier (Hérault), une habitante a toutefois pu faire l’expérience de ronflements lui ayant permis de révéler une interpellant situation. Les faits, relatés par France Bleu Hérault, ont eu lieu dans la nuit du lundi 31 mai au mardi 1er juin derniers. Cette femme de âgée de 18 ans était en train de dormir, et c’est vers quatre heures du matin qu’elle a été tirée de son sommeil par d’étranges sons.
Chez elle, elle découvre un homme endormi et ses affaires dans des sacs
La jeune femme a été réveillée par des ronflements, et en y regardant de plus près, a découvert que ceux-ci étaient émis par un homme en train de dormir au pied de son lit. L’habitante n’a pas souhaité le réveiller, et a donc quitté les lieux en faisant le moins de bruit possible. Dans le hall de sa résidence se trouvaient des sacs contenant plusieurs de ses affaires. La jeune femme en a déduit que son visiteur était un cambrioleur.
Une porte qui n’était pas verrouillée
La police a été alertée, et à son arrivée sur les lieux, l’intrus n’avait toujours pas rouvert les yeux. Les forces de l’ordre ont en profité pour retirer le pistolet d’alarme que l’individu avait à sa ceinture. Visiblement mécontent d’être réveillé, l’homme, sensiblement alcoolisé, s’est montré insultant et violent envers les policiers. Après avoir été maîtrisé, placé en garde à vue et dégrisé, le suspect de 26 ans a expliqué qu’il avait trouvé la porte ouverte et qu’il s’était installé dans la chambre pour récupérer. L’habitante n’avait effectivement pas verrouillé la porte de son logement, situé dans une résidence à accès sécurisé. Le mis en cause a affirmé ne pas se souvenir des vols ni des coups de pied donnés aux policiers. Il est censé être jugé en comparution immédiate vendredi pour “vol aggravé” et “violences”.