Hérault : un TER endommagé après avoir percuté des blocs de pierre
Samedi soir dans l'Hérault, un TER assurant la liaison entre Montpellier et Nîmes a vu son système de freinage être endommagé suite à un choc avec des blocs de pierre. L'acte serait malveillant.
Le faits se sont produits samedi soir vers 18h30 au niveau du Crès, commune de l’Hérault. Un train qui assurait la liaison entre Montpellier et Nîmes a percuté des blocs de pierre, ce qui a endommagé le système de freinage du train sans toutefois occasionner le moindre blessé parmi ses occupants.
Selon des sources proches de l’affaire, il pourrait s’agir d’un acte de malveillance. Les blocs auraient ainsi volontairement été déposés sur la voie par un groupe de jeunes, le même qui a été vu en train de prendre la fuite sur un point non loin de là.
Un TER percute des blocs de pierre : aucun blessé parmi les passagers
Europe1 nous informe que les 150 passagers du TER ont pu poursuivre leur voyage au travers d’abord d’un bus de substitution puis d’un autre train. Quant au train ayant subi le choc, il a été tracté en direction de Montpellier.
Une enquête a depuis été ouverte pour établir les circonstances précises des faits. Elle a été confiée aux gendarmes de la brigade de recherches (BR) de Castelnau-le-Lez.
Des personnes ont été vues en train de jeter des pierres sur des trains près de Montpellier. Le trafic a dû être interrompu pour vérifier l'état de certaines rames, ainsi que pour laisser le temps à la police d'intervenir. Le trafic reprend progressivement.
— SNCF (@SNCF) April 7, 2018
Des individus vus en train de jeter des pierre sur un train
Ce n’est pas là le seul incident ferroviaire observé dans les environs samedi soir. Peu avant 22h00, la SNCF a ainsi communiqué sur son compte Twitter que “des personnes ont été vues en train de jeter des pierres sur des trains près de Montpellier.” Des jets qui auraient eu lieu à Baillargues, à quelques kilomètres du Crès.
Rien ne permet d’ailleurs d’indiquer si le TER impacté plus tôt dans la soirée faisait partie des trains caillassés. La Société nationale des chemins de fer français a ajouté que “le trafic a dû être interrompu pour vérifier l’état de certaines rames, ainsi que pour laisser le temps à la police d’intervenir. Le trafic reprend progressivement.”