Hérault : un teckel subit l’assaut mortel de chiens de chasse
Samedi dernier à Frontignan, dans l'Hérault, un teckel d'un an a été mortellement attaqué par des chiens de chasse. Une plainte a depuis été déposée et un cliché des agresseurs diffusé "pour que d'autres maîtres n'en fassent pas les frais".
Le drame s’est produit samedi dernier à Frontignan, commune de l’Hérault. Agathe, 20 ans, se balade avec ses parents et Natsu, son teckel de presque de deux ans. Après avoir aperçu, au loin, un chien de chasse, la famille en voit bientôt plusieurs, en contrebas d’un chemin, fondre sur le teckel.
Natsu tente de trouver refuge et sécurité auprès de ses maîtres, mais ses agresseurs ne lui laissent aucune chance. Agathe et ses parent crient, donnent des coups aux chiens de chasse et font même usage d’une bombe au poivre. Ce n’est finalement qu’entre 5 à 10 minutes plus tard que les agresseurs fuiront après avoir reçu des pierres.
Attaqué à la nuque par des chiens de chasse, un teckel piqué car “dans un état végétatif”
Dans un long message publié sur Facebook auquel elle joint un cliché des chiens de chasse autour de leur victime, Agathe précise que ses parents ont également été attaqué par les bêtes. Si ces dernières n’ont pas directement tué le teckel, elles seront néanmoins pratiquement arrivées au même résultat en lui brisant quasiment la nuque :
“Il n’avait même pas 2 ans mais on a dû le piquer parce qu’il était dans un état végétatif et qu’il ne pouvait plus vivre comme ça.”
Je m’excuse d’avance pour l’image que vous allez voir mais mon chien s’est fait attaquer en garrigue à Frontignan et je…
Publiée par Agathe Calderone sur Samedi 6 octobre 2018
“À aucun moment je n’ai voulu mettre tous les chasseurs dans le même sac”
Par la diffusion de cette photographie, la maîtresse de Natsu se défend d’avoir voulu entrer en guerre contre les chasseurs, indiquant qu’elle ignorait alors que les meurtriers de son teckel étaient des chiens de chasse et que le numéro des propriétaires figurait sur leur collier.
Son seul but ici est d’identifier les chiens “pour que d’autres maîtres n’en fassent pas les frais”. La Dépêche du Midi rapporte qu’une battue au sanglier se tenait ce jour-là sur la commune voisine de Balaruc. Pour l’heure, aucune identification n’a été opérée.