Hérault : ils le braquent, pensant à tort qu’il vendait de la drogue

Photo d'illustration. Gendarmes et policiers municipaux. Pixabay
Mercredi dans l'Hérault, deux hommes de 18 et 21 ans ont été interpellés pour avoir braqué et détroussé un habitant en pensant à tort qu'il vendait de la drogue.
Les faits s’étaient produits le 17 avril 2022, en fin de soirée, à Prades-le-Lez, commune de l’Hérault. Il était 23h30 quand un habitant avait vu débarquer deux individus cagoulés dans son salon. Des intrus armés, l’un d’un long couteau à la lame crantée et l’autre d’un pistolet. La victime avait été braquée, rapporte le Midi Libre.
Ils braquent un homme pour de la drogue et fuient en réalisant s’être adressés à la mauvaise personne
L’habitant avait été contraint de se mettre à genoux, avec le canon de l’arme à feu pressée contre l’arrière de son crâne pour l’inciter à remettre de la drogue. Le duo pensait ainsi que cet homme était en possession de stupéfiants. Sauf que la victime n’avait rien de tout ça. Et quand les agresseurs s’en étaient rendu compte, ils n’avaient pas tardé à prendre la fuite.
Le compte Snapchat de la petite amie de la victime piraté
Comment expliquer cette erreur d’identité ? Il se trouve que la petite amie de la victime possède un compte Snapchat sur lequel était proposé un catalogue de drogues aux consommateurs. Un compte sur lequel se sont appuyés les braqueurs de lundi, sauf qu’il avait été piraté et que de véritables trafiquants s’en servaient depuis peu.
Les suspects interpellés
Après une plainte déposée trois jours plus tard à la brigade de gendarmerie de Jacou-Clapiers, les militaires de la Brigade de recherches de Castelnau-le-Lez ont mené l’enquête. Les deux suspects de 18 et 21 ans ont été interpellés mercredi à leurs domiciles respectifs. Le matériel utilisé pour le braquage a été retrouvé, de même que de la drogue. Le plus jeune, mineur lors des faits, a été déféré et devrait passer devant le juge des enfants. Le plus âgé, après avoir reconnu les faits en garde à vue, devait comparaître vendredi après-midi devant le tribunal judiciaire de Montpellier.