Hérault : deux femmes tuées à l’arme blanche, un concubin suspecté
Vendredi après-midi à Roujan, deux femmes ont été tuées à l'arme blanche. Le suspect, depuis entre les mains des autorités, serait le concubin de l'une des victimes.
Ces dramatiques faits ont eu lieu vendredi en fin d’après-midi dans la commune de Roujan, dans l’Hérault. Deux femmes, dont la plus jeune aurait une vingtaine d’années, ont été tuées à l’arme blanche. L’auteur des coups aurait ensuite pris la fuite avant d’être rattrapé par les autorités. Cité par 20 Minutes, le procureur de la République à Béziers Raphaël Balland indique que “le mis en cause, le concubin d’une des deux victimes, a été interpellé par la gendarmerie dans le restaurant familial en face de l’appartement où se sont a priori déroulés les faits”.
Suspecté d’avoir tué deux femmes, il avoue avoir “fait une c..nerie”
Il était aux alentours de 19h00 quand le mis en cause a été placé en garde à vue. Avant cela, il aurait confié à des proches avoir “fait une c..nerie”, le procureur ajoutant que “la nature de l’arme reste à déterminer, même s’il s’agit sans doute d’un couteau”. La seconde victime “pourrait être une voisine de palier de la jeune femme visée”.
Un dédoublement de la personnalité
M. Balland a également fait savoir que jamais, jusqu’ici, le suspect ne s’était illustré pour des faits de violences envers sa compagne. La famille de cette dernière a confirmé aux enquêteurs que la jeune femme n’aurait jamais, à leur connaissance, été frappée ou même menacée. Auprès du Midi Libre, le père du suspect a témoigné d’un fils à la double personnalité : “Mon fils n’était pas bien depuis quelques jours. Il a un dédoublement de la personnalité. Nous sommes atterrés par ce qui vient de se passer. […] Ce matin, il a été arrêté par son médecin qui a vu lui aussi qu’il n’allait pas et qu’il devait se reposer. Mon fils n’a rien à voir avec notre restaurant. Il y venait tous les jours, mais rien de plus. Tout le monde dit qu’il a fui. Ce n’est pas vrai. Il est arrivé chez nous en nous disant qu’il avait fait une bêtise. Nous l’avons gardé pour qu’il ne parte pas et nous avons appelé les secours.” Il pourrait s’agir ici du cinquième féminicide de l’année.