Hérault : Un chasseur abat une jument qu’il a confondue avec un sanglier
L'animal se trouvait dans son enclos lorsque le chasseur lui a tiré dessus.
Comment une telle erreur d’appréciation a-t-elle pu arriver ? Dans le village de Valflaunès près de Saint-Matthieu-de-Tréviers dans l’Hérault. Un chasseur a tué par erreur une jument qu’il a prise pour un sanglier. Les propriétaires sont très en colère contre les chasseurs.
Un tir de 55 mètres
Ce sont nos confrères de France Bleu Hérault qui relaient l’information. Les faits se sont déroulés aux alentours de 17 heures en marge d’une battue aux sangliers. Le chasseur, un septuagénaire pourtant expérimenté, se trouvait à proximité de l’enclos de la jument de 16 ans lorsqu’il a ouvert le feu.
L’animal sera mortellement blessé et a été découvert par ses propriétaires quelques heures plus tard après que le responsable des chasseurs les a alertés de la situation. Selon les premiers éléments de l’enquête, la jument Olympe était paisible lors du tir effectué à plus de 55 mètres.
Des propriétaires très remontés
Les propriétaires sont très choqués par cet accident et en colère. « Il y a la colère, l’énervement. Mais là où j’ai la haine, c’est que j’ai prévenu à plusieurs reprises les chasseurs de faire attention. La prochaine fois ce sera quoi ? Un enfant, un promeneur ? Il va falloir réfléchir au partage du territoire. » a indiqué le propriétaire à nos confrères en ajoutant « Il (le chasseur NDLR) a reconnu les faits et a clairement dit qu’il a confondu le cheval avec un sanglier [… – Bientôt on pourra confondre une souris avec un éléphant. »
#Chasse. Le tireur « confond » la jument avec le sanglier… et abat l’équidé. Le propriétaire du cheval avait plusieurs fois demandé aux chasseurs de rester à distance des habitations. Faudra-t-il d’autres accidents pour prendre enfin des mesures ? https://t.co/LviT21QLPZ
— 30 Millions d'Amis (@30millionsdamis) January 24, 2018
Les propriétaires du cheval ont décidé de désoler une plainte et ont été rejoints par la Fondation 30 millions d’amis qui s’est constituée partie civile. Les gendarmes en charge de l’enquête ont évoqué une « erreur d’appréciation manifeste ». Le chasseur n’était pas alcoolisé au moment des faits selon des relevés sanguins effectués après le drame.