Le Havre : une femme internée en hôpital psychiatrique après avoir déposé 93 plaintes loufoques
Samedi au Havre, une femme a été internée en hôpital psychiatrique après deux jours de garde à vue. Durant l'été, elle a ainsi déposé en ligne 93 plaintes pour le moins farfelues avant de menacer, plus récemment, de faire sauter une agence bancaire.
La décision a finalement été prise de l’interner dans un hôpital psychiatrique après l’avoir soumise à une expertise médicale. Samedi, une femme habitant le quartier Mont-Gaillard dans la commue du Havre (Seine-Maritime) a ainsi été prise en charge par l’hôpital Pierre-Janet après deux jours passés en garde à vue.
76actu rapporte que le cas de cette personne s’est révélé aux autorités le mardi 29 août dernier. Une agence bancaire de la place de l’Hôtel de ville du Havre porte plainte contre l’une de ses clientes. Une source judiciaire indique le signalement, par une conseillère, de “35 mails [reçus] entre 10h et 15h, de la part d’une cliente. Ces messages faisaient état de menaces caractérisées”.
Elle dépose 93 plaintes et menace de faire sauter une banque au Havre
Et parce que l’établissement refusait apparemment de lui autoriser le remboursement de ses frais bancaires, cette cliente aurait menacé de “faire sauter” l’agence. Quand les services de police ont enregistré la plainte de la banque, ils ont pu la lier à une liste déjà conséquente de plaintes déposées par la cliente en question.
Il apparaît ainsi qu’entre le 25 juin et le 19 août de cette année, cette femme a déposé en ligne un total de 93 plaintes. Lesquelles semblent toutefois n’avoir jamais abouti en raison de leur caractère loufoque. La source indique à ce sujet que “l’encombrement numérique de nos services empêche la prise en compte de plaintes sérieuses et cela est répréhensible”.
Elle en voulait aux dents jaunes, à Aznavour, à Laurette…
L’une de ces plaintes visait la boulangère de cette femme, à qui il était reproché de ne lui avoir pas accordé un crédit. Une autre aura été déposée contre “ceux qui ne veulent pas [la] voir faire du sport”, une autre contre “les dents jaunes et abîmées” sans oublier celle s’opposant aux adeptes du football et du judo.
Cette Havraise en voulait également à des vedettes de la chanson française telles que Charles Aznavour et Michel Delpech. Pour ce dernier, elle avait attaqué sa chanson C’était bien chez Laurette parce que, selon la plaignante, “non, ce n’est pas bien chez Laurette”.