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Hauts-de-Seine : un gendarme se suicide et laisse une lettre mettant en cause sa hiérarchie

Faits Divers > Suicide > Hauts-de-Seine
Par Gael Brulin,  publié le 25 septembre 2018 à 9h15, modifié le 25 septembre 2018 à 9h16.

Mardi dernier, le major José Tesan, de la direction générale de la gendarmerie à Issy-les-Moulineaux;, dans les Hauts-de-Seine, s'est donné la mort avec son arme de service. Il laisse derrière lui une lettre dans laquelle il met en cause son supérieur hiérarchique.

Le mardi 18 septembre dernier, le major José Tesan, 57 ans, appartenant à la direction générale de la gendarmerie à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), s’est suicidé avec son arme de service. Le militaire, affecté à la section Système d’information et de communication de la gendarmerie des transports aériens, s’est donné la mort sur son lieu de travail, dans la salle des coffres.

L’association Profession Gendarme a depuis, et c’est un fait rare, publié sur son site une lettre rédigée par le gendarme alors qu’il avait son geste en tête. Dans la première moitié de sa missive, le gendarme s’adresse à un collègue à qui il passe le relais en lui donnant ses instructions.

Suicide d’un gendarme : sa lettre publiée par une association

“Désolé de te laisser seul mais là je n’en peux plus, ces deux dernières années ont été les pires de ma vie de gendarme […], je n’arrive plus à supporter ce climat qui règne au boulot […] Bien qu’extrême, la seule solution que j’ai trouvée pour tenter de faire bouger les choses c’est de partir définitivement, l’emplacement que je choisis (sas de la salle des coffres) est celui qui me semble le moins perturbant pour la suite et je vais faire ce que je peux pour ne pas salir… J’en ai beaucoup ramassé dans ma vie de gendarme. Jamais je n’aurais pensé finir ainsi.”

Un supérieur hiérarchique qualifié de “tyran”

L’autre partie de la lettre explique le suicide imminent du major : “Nous avions besoin d’un chef et nous avons obtenu un tyran totalement imbu de lui-même, colérique, méprisant avec tous, incapable d’humilité et d’humanité, qui ne respecte ni les vivants et ni les morts. Jamais une parole de bienveillance ou un simple ‘c’est bien les gars, vous faites du bon boulot’.”

Et de poursuivre : “Comme je l’ai toujours fait, je prends mon travail à cœur, trop sans doute, mais il en découle une pression énorme. Jamais mon cerveau n’arrête de carburer, au détriment de ma vie d’individu. […] Bien évidemment, je pourrais partir mais ce serait un aveu d’échec”.

Suite à ce drame et aux révélations apportées par cette lettre, une enquête judiciaire a été lancée et l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) saisie du dossier, rapporte Le Parisien.

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