Hautes-Pyrénées : un couple retrouvé mort à son domicile, son fils hospitalisé
Dans la nuit de jeudi à vendredi à Salles-Adour, dans les Hautes-Pyrénées, un couple de septuagénaires a été tué à son domicile. Son fils, 43 ans et présentant des antécédents psychiatriques, a été hospitalisé.
Les faits se sont produits dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 janvier à Salles-Adour, dans les Hautes-Pyrénées. Un couple de septuagénaires (71 et 77 ans) a été tué à son domicile, possiblement par arme blanche. Une autopsie devrait pouvoir confirmer les causes de ces deux décès.
Nos confrères de Ouest-France rapportent que ce sont les voisins du couple qui ont alerté les gendarmes vers 1h00, ainsi réveillés par le fils. Ce dernier, âgé de 43 ans et habitant non loin de chez ses parents, dans une dépendance du corps de ferme, a été découvert avec un tendon sectionné et une main blessée.
Septuagénaires tués à Salles-Adour : incertitudes quant au fils
Durant un point-presse tenu vendredi, le procureur de la République de Tarbes Pierre Aurignac a indiqué que le quadragénaire a été hospitalisé. Mais à ce stade des investigations, rien ne permettait de le mettre directement en cause : « A priori, [c’]est quelqu’un qui avait des problèmes psychiatriques, mais on ne sait même pas s’il est impliqué ».
Les deux chiens de la famille auraient également été retrouvés sans vie selon Actu Toulouse.
Les gendarmes s’étaient déjà rendus à cette ferme
Un drame qui, comme beaucoup avant lui, était difficilement imaginable pour le voisinage. Cette famille apparaissait ainsi « tout ce qu’il y a de plus normal. Des gens bien, sans histoire, qui ont toujours habité là ». Et ces voisins d’ajouter : « Le fils ne donnait pas du tout l’impression d’être dérangé. Si vous le croisiez dans la rue, ce n’est pas quelqu’un que vous auriez évité. Il n’était pas fou »
Ces mêmes sources affirment toutefois qu’il y a trois semaines de cela, les gendarmes étaient intervenus dans cette ferme : « On n’a pas su pourquoi, mais c’était un problème avec le fils, apparemment ».
L’enquête ayant été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire a été confiée à la brigade de recherches de Tarbes.