Hautes-Pyrénées : après des soins dentaires, cinq mille patients appelés à un dépistage VIH

Illustration. Un cabinet dentaire. drshohmelian / Pixabay
À l'origine de l'appel, un potentiel défaut de stérilisation de matériel de quatre hôpitaux.
Ce sont près de 4 700 patients des hôpitaux de Tarbes-Lourdes et Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) qui ont reçu un courrier les invitant à se faire dépister pour les hépatites B et C, et le VIH.
En effet, le processus de stérilisation des portes instruments rotatifs servant aux soins dentaires ne serait pas allé à son terme.
“Un risque extrêmement faible”
Dans le courrier signé d’Anne Ribeiro, directrice par intérim du centre hospitalier de Bagnères-de-Bigorre, voici ce que l’on peut lire : “Lors de votre venue, un matériel spécifique utilisé lors de vos soins a fait l’objet d’un défaut de stérilisation, Ce défaut entraîne un risque extrêmement faible de transmission de la maladie infectieuse”.
Un courrier qui se poursuit ainsi : “C’est pourquoi, nous tenons à vous informer, dans le cadre de nos obligations d’information et de suivi des patients, et nous vous invitons à prendre rendez-vous avec votre médecin traitant muni de ce courrier, lequel pourra vous prescrire les tests de dépistage adapté”.
Informer l’EFS en cas de don du sang
Et le courrier de préciser que la période concernée est vaste, à savoir 2006 à ce jour. Pourquoi aussi loin ? Car la date précise de la première utilisation du dispositif médical mal stérilisé n’est pas connue.
Si les personnes destinataires du courrier ont également donné leur sang pendant cette période, elles sont invitées à prévenir l’Établissement Français du Sang des résultats des tests. Au mois de mai dernier, un appel similaire était lancé auprès de milliers de patients soignés aux Hospices civils. Et à ce jour, aucun cas n’a été avéré.