Lyon : 5 000 personnes appelées à se faire dépister pour un risque d’infection au VIH et hépatites

Des lits dans un hôpital. Image d'illustration.1662222 / Pixabay
Environ 5 000 patients des Hospices Civils de Lyon sont appelés à se faire dépister pour un risque d'infection au VIH et hépatites B et C. Un matériel n'aurait ainsi pas été correctement stérilisé lors de précédentes prises en charge.
Il y a quelques jours, plus ou moins 5 000 patients des Hospices Civils de Lyon (HCL), dans le Rhône, ont reçu un courrier ayant pu leur donner l’impression que le ciel s’abattait sur leur tête. La missive, révèle Le Progrès (article complet réservé aux abonnés), mentionnait qu’un “matériel spécifique” ayant servi dans l’administration de soins était “susceptible d’avoir subi un défaut dans le cadre de son cycle de stérilisation”.
Possible défaut de stérilisation d’un matériel : des soins opérés entre mai et décembre 2022
Ces milliers de personnes, qui avaient été soignées au centre de soins dentaires (CSD) des HCL entre mai et le 19 décembre 2022, ont été invitées à se faire dépister pour un risque d’infection au VIH et aux hépatites B et C. Un dépistage qui, est-il précisé, sera gratuit.
Des mis en cause identifiés
Les dirigeants des HCL ont d’abord pris connaissance d’un défaut de stérilisation du matériel dont les auteurs seraient des étudiants de la faculté d’odontologie de l’université Lyon 1. Il a alors été procédé au recensement de tous les patients qui avaient été traités avec ce matériel suspicieux, avant qu’un courrier d’invitation à un dépistage ne leur soit envoyé.
Des problèmes qui perdureraient depuis des années
Il ne s’agirait pas d’un incident isolé à en croire le représentant du syndicat FA-FPH. Selon ce dernier, cela ferait ainsi des années que le travail des étudiants au CSD ne serait pas correctement supervisé, de même que la stérilisation du matériel. Malgré tout, aucune sanction ne devrait être prononcée ici suite à la décision de l’agence régionale de santé (ARS) de ne pas se saisir du sujet.