Haute-Savoie : trois femmes interpellées pour en avoir enlevé, séquestré et violenté une autre
Mercredi, trois jeunes femmes ont été interpellées par les policiers de la sûreté départementale du Rhône, ainsi suspectées d'avoir enlevé, séquestré et violenté une femme de 21 ans en Haute-Savoie.
Mercredi, trois jeunes femmes âgées de 22 à 26 ans et venant de Vénissieux (Rhône), Le Péage de Roussillon (Isère) et Annemasse (Haute-Savoie) ont été interpellées par les policiers de la sûreté départementale du Rhône. Toutes trois sont mises en cause, rapporte le site de 20 Minutes, dans une affaire d’enlèvement, de séquestration, de tentative de viol et de violences volontaires aggravées. Début août, une femme 21 ans s’était présentée au commissariat de Rillieux-la-Pape (Rhône) avec des blessures au visage et des traces de morsure sur la nuque. 4 jours d’ITT lui auront été prescrits.
Ses agresseurs lui reprochaient d’avoir volé une voiture
La jeune femme avait raconté aux autorités avoir été enlevée et séquestrée deux jours durant à Annemasse par un “groupe de filles”, lesquelles l’auraient violentée. Des agresseurs que la victime connaissait, ces filles lui ayant ainsi reproché quelques jours plus tôt d’avoir volé la voiture de l’une d’entre elles. Après avoir tendu un guet-apens à la jeune femme, celle-ci aurait été rouée de coups avant d’être contrainte de monter dans une voiture. Sur le chemin, elle aurait été menacée de mort, notamment avec un pistolet, et subi des violences physiques et sexuelles. Au terme de deux jours de sévices, elle a été libérée et la victime a alors pris le train pour retrouver les siens à Lyon.
Elles reconnaissent les faits en garde à vue
Suite à la plainte déposée par la jeune femme, des perquisitions ont été menées. Ont été saisis le véhicule ayant servi à transporter la victime et un pistolet d’alarme type Glock dans l’appartement où elle aurait été séquestrée. Placées en garde à vue, les suspectes ont reconnu les faits, en tentant cependant de minimiser les violences commises. Vendredi, elles ont été déférées au parquet en vue d’une mise en examen. Elles devraient également faire l’objet d’une information judiciaire.