Haute-Savoie : en garde à vue après avoir appelé 195 fois l’Élysée en une journée
L’homme a déjà été inquiété par le passé pour des faits similaires. Il avait notamment tenté de joindre François Hollande.
Son passe-temps favori est apparemment de harceler diverses administrations, mais cette fois, ce père de famille de 38 semble être allé un peu trop loin. À Annecy, en Haute-Savoie, un homme a en effet été placé en garde à vue après avoir contacté le standard de l’Élysée près de 200 fois en une journée pour parler à Emmanuel Macron en personne.
Mécontent de l’action du président
Ce sont confrères du Dauphiné Libéré qui relaient l’information. Ce lundi 22 octobre, le secrétariat de l’Élysée a donc reçu tôt dans la journée un premier appel de ce professeur de musique qui voulait visiblement parler au président de la République afin de manifester son mécontentement et de le « couvrir d’insultes ».
Éconduit, il semble pourtant bien décidé à se faire entendre et multiplie les coups de fil au point d’appeler le standard 195 fois en quelques heures. Il finit par s’en prendre verbalement aux employés de l’Élysée. L’homme ne cherchant pas à masquer son identité en appelant avec son propre numéro, une plainte est déposée à son encontre auprès du commissariat de police d’Annecy.
Un habitué du harcèlement téléphonique
Les policiers n’auront pas à fournir beaucoup d’efforts pour cueillir le suspect puisque ce dernier s’est rendu de lui-même au commissariat. Pour se justifier, il a indiqué qu’en République, il avait parfaitement le droit d’exprimer son mécontentement. Une explication qui ne lui a pas permis d’éviter la garde à vue.
Il faut dire que ce dernier n’en était pas à son coup d’essai et qu’il aurait déjà agit de la sorte à deux reprises, il aurait notamment harcelé un haut-gradé de la police dont il n’avait pas apprécié l’intervention télévisée et a également tenté de joindre François Hollande. Une expertise psychiatrique a permis de déterminer que le harceleur était parfaitement conscient de ce qu’il faisait. Il comparaîtra en janvier devant le tribunal.