Haute-Savoie : Dispensé de sport, leur fils perd la vie après participé à un cours d’EPS

Un terrain de sport. Photo d'illustration. radoslawczarnecki0 / Pixabay.com
Les parents de Baptiste, décédé à l'âge de 12 ans, demandent toujours des réponses à la justice deux ans après le drame.
Le 1er décembre 2020, la vie de la famille de Baptiste, élève collège de Bons-en-Chablais, en Haute-Savoie a totalement basculé. Le jeune garçon de 12 ans perdait en effet la vie lors d’un cours de sport. Un cours duquel il avait normalement été dispensé pour des problèmes de santé connus depuis plusieurs années. Toujours sans réponse deux ans plus tard, les parents du collégien attendent toujours des réponses.
Obligé de participer au cours
Deux ans après le drame, la mère de Baptiste s’est donc exprimée dans plusieurs médias, dont Le Messager, pour rappeler la Justice à l’ordre. Tout a basculé le 1er décembre 2020 alors que le collégien était en 6e. Dispensé de sport à cause d’une anomalie cardiaque décelée à l’âge de ses 3 ans, l’enfant avait tout de même participé au cours de sport.
Face à cet effort inhabituel, le cœur malade du jeune garçon ne tiendra pas et ce dernier s’effondre. La maman est appelée pour se rendre sur place et comprend très vite que son fils ne survivra pas à l’accident. Il perdra la vie quelques jours plus tard à l’hôpital de Genève.
Dispense d’un cardiologue
Après avoir saisi la justice, suite au drame, les parents attendent aujourd’hui toujours des réponses après la mise en examen du professeur de sport qui n’a pas pris en compte le certificat médical du collégien pourtant établi par un cardiologue. Les parents aimeraient savoir si le professeur a forcé l’enfant à courir où tout simplement s’il l’a laissé faire malgré le risque. Juste après le drame, ce dernier aurait indiqué à la mère avoir fait courir l’enfant “pregressivement”.
Homicide involontaire
Aujourd’hui, le professeur n’enseigne plus et a été reclassé à un poste administratif au sein de l’Éducation Nationale. Il reste cependant mis en examen pour « homicide involontaire » suite à l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Thonon-les-Bains au moment des faits.
Les parents demandent aujourd’hui à ce que la procédure avance afin d’avoir des réponses concrètes sur le déroulement de la journée qui a coûté la vie à leur enfant.
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