Haute-Savoie : arrêté pour excès de vitesse, il écrit une lettre de remerciement à la police
En Haute-Savoie, un homme qui avait été arrêté par la police nationale pour excès de vitesse a fait parvenir aux autorités une lettre de remerciement. Dans celle-ci, il reconnaît notamment qu'il était "le danger sur la route" et non "les autres".
Jeudi, la police nationale de la Haute-Savoie a partagé sur son compte Twitter une lettre manuscrite rédigée par un homme que les autorités avaient arrêté la semaine passée pour excès de vitesse. Dans sa missive, qu’il adresse à « l’équipe de la BAC présente vendredi à 16h environ composée d’un homme et d’une femme », le contrevenant se montre on ne peut plus reconnaissant. « Je voulais simplement vous remercier de votre intervention. Vous avez été, quelque part, ‘l’électrochoc’ qui m’a fait prendre conscience que le danger sur la route, ce n’était pas les autres, c’était bien moi. »
Arrêté pour excès de vitesse, il remercie la police d’avoir été un « électrochoc »
Et l’homme de poursuivre : « Cela fait pourtant 15 ans que mon entourage a peur de monter avec moi en voiture, j’aurais dû m’en douter, mais je pensais qu’ils maximisaient les choses. Et pas du tout. Ils vous remercieraient de votre intervention aussi, c’est un mal pour un bien. Je me suis excusé auprès de toutes ces personnes pour avoir mis leurs vies en danger pendant toutes ces années ».
Une lettre de remerciements assez anodine est parvenue à PoliceNat74.
Nous ne pouvons que nous féliciter que la leçon a porté pour le plus grand bénéfice de la sécurité routière. pic.twitter.com/EWfJyjqKl9— Police nationale 74 (@PoliceNat74) August 8, 2019
« Quelle que soit la sanction, je l’accepterai et l’assumerai »
« Je vous remercie aussi car vous avez sûrement sauvé la vie de ma famille et d’autres personnes sûrement. Je ne pourrai sans doute jamais m’excuser auprès de toutes les personnes dont j’ai mis la vie en danger… » Et l’automobiliste de conclure : « Quelle que soit la sanction, je l’accepterai et l’assumerai ».
De son côté, la police nationale apparaît honorée par l’attention et satisfaite par la prise de conscience de ce contrevenant : « Nous ne pouvons que nous féliciter que la leçon a porté pour le plus grand bénéfice de la sécurité routière. »