Haute-Garonne : un repris de justice arrêté pour avoir mortellement poignardé un trentenaire
Un repris de justice de 38 ans a été arrêté pour avoir, samedi en Haute-Garonne, poignardé à mort un trentenaire. Le suspect a parlé d'une relation sexuelle qui aurait "mal tourné et fini en bagarre". L'enquête a cependant révélé un contexte bien plus violent.
Lundi, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a fait savoir qu’un repris de justice de 38 ans a été arrêté pour avoir, samedi à son domicile de Carbonne, poignardé à mort un trentenaire. Durant un point presse, le procureur de la République de Toulouse Dominique Alzéari a indiqué que le suspect a “reconnu son implication” dans les faits. Lundi après-midi, rapporte Le Parisien, il était en train d’être déféré pour “meurtre en état de récidive” avec mandat de dépôt requis.
Arrêté pour avoir poignardé un mort un homme rencontré sur internet
L’arrestation de cet homme fait suite à un signalement observé samedi à 13h00 par des connaissances auprès de la gendarmerie. Le mis en cause, condamné en 2007 à 23 ans de prison pour “meurtre sur personne vulnérable”, a avoué “avoir porté des coups avec une arme blanche notamment” sur la victime. Selon lui, ajoute le procureur, il serait question d’une relation sexuelle qui aurait “mal tourné et fini en bagarre”. La victime, d’origine portugaise et née en 1986, avait été rencontrée sur internet. Son corps présentait “un nombre très important de plaies, dont beaucoup mortelles, à priori par arme blanche”.
Le suspect aurait tenté d’effacer les traces de son acte
Dominique Alzéari poursuit en soulignant que les “explications [du suspect] ne correspondent pas aux investigations”. Il s’agirait finalement d’une affaire “plus grave et plus compliquée” impliquant une “violence assez considérable” et la consommation d’alcool et de stupéfiants. Le drame serait survenu samedi matin, et l’auteur présumé du crime aurait ensuite tenté d’en effacer les traces. Il aurait alors demandé sa voiture à une femme qui était passée chez lui la veille au soir, en la sollicitant aussi pour se débarrer des affaires de la victime et du couteau utilisé sur cette dernière. C’est d’ailleurs cette femme et une autre qui se sont ensuite manifestées devant les gendarmes. Ces deux personnes, “âgées de moins de 30 ans”, ont également été déférées lundi après-midi pour “modification des lieux du crime” avec contrôle judiciaire requis.