Haute-Garonne : un policier victime d’une tentative d’étranglement avec le cordon de sa radio
Dans la nuit de dimanche à lundi à Toulouse, un jeune homme a été interpellé pour avoir tenté d'étrangler un policier avec le cordon de sa radio. La victime se remet depuis de cette agression après avoir été hospitalisée d'urgence pour des examens.
Au vu de la violence des faits rapportés, on peut estimer que le pire a été évité. Dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 novembre, un équipage de la Brigade spécialisée de terrain (BST) a été appelé à intervenir dans un quartier de Toulouse (Haute-Garonne) pour un différend entre concubins. En arrivant sur les lieux, au pied d’un immeuble, les policiers se sont aperçus sur les parties communes étaient fermées à clé. Sans doute plus interpellant encore, ils ne sont pas parvenus à entrer en contact avec la victime, révèle La Dépêche du Midi.
Étouffé via le cordon de sa radio, un policier hospitalisé pour des examens
En croisant un individu en face du portail, les forces de l’ordre lui ont demandé de leur ouvrir la porte. Leur interlocuteur, apparemment sous l’empire de l’alcool, s’y est refusé, en plus d’insulter les autorités. Ces dernières ont alors voulu procéder au contrôle de l’identité de cette personne, mais se sont heurtées à une profonde absence de coopération. L’individu a asséné des coups de poing puis s’est emparé du cordon de la radio d’un policier pour étrangler le fonctionnaire. Étouffée, la victime a cependant été sauvée par ses collègues. Elle a ensuite été hospitalisée d’urgence pour y passer des examens.
Un suspect en garde à vue, une enquête ouverte
L’auteur présumé des faits a été placé en garde à vue pour “tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique”. Le parquet de Toulouse a confié l’enquête au service régional de la police judiciaire de Toulouse. Pour l’heure, on ignore si le suspect est à l’origine d’un guet-apens visant à agresser la police. Fabien Velleret, secrétaire départemental du syndicat Alliance Police Nationale, a adressé “un prompt rétablissement au collègue” et appelé à “des sanctions fermes et exemplaires pour l’auteur de cette agression”.