Haute-Garonne : un livreur mis en cause dans des vols de colis
À Toulouse, un livreur est soupçonné de s'être servi dans les colis qu'il était censé déposer, avec un préjudice total estimé à 6 000 euros.
Employé d’une entreprise de transport basée à Toulouse (Haute-Garonne), un livreur est aujourd’hui mis en cause dans une affaire de vols de colis. Il s’est avéré qu’à chaque fois qu’il effectuait sa tournée, le moteur de son véhicule était coupé un petit moment. Vraisemblablement pour lui permettre de se servir dans les paquets qu’il était amené à délivrer. Nos confrères d’Actu Toulouse rapporte que ce chauffeur était apparemment sélectif, en n’ayant a priori volé que des objets d’une certaine valeur.
Vols de colis à Toulouse : disparition d’une montre de luxe de 5 000 euros
Après qu’une montre de luxe d’une valeur de 5 000 euros a échoué à rencontrer son légitime destinataire, l’entreprise a chargé son responsable sécurité d’aller déposer plainte, en début d’année, auprès de la police nationale. Au préalable avaient été compilées les éléments mettant en cause le livreur. L’Unité des atteintes aux biens Rive droite (UAB) en charge des investigations a fini par établir que le suspect sectionnait le système de plombage plastique censé garantir l’inviolabilité des colis. Il reconstituait ensuite plus ou moins ce plombage “en chauffant la matière et en la remodelant avec un briquet”.
Le suspect reconnaît avoir revendu les biens volés
Parmi les objets volés en octobre dernier se trouvent également un smartphone et des cartes prépayées, pour un préjudice total estimé à 6 000 euros. Mercredi, le suspect de 24 ans a été placé en garde à vue, et il est à préciser que pour cela, il a été extrait de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne) où il purgeait une peine pour d’autres faits. Le jeune homme “a reconnu les vols et avoir revendu la marchandise”, indique une source policière, et fera prochainement l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou “plaider-coupable”).