Haute-Corse : mis en examen pour meurtre, un policier retrouvé mort dans sa cellule
Samedi soir en Haute-Corse, le corps sans vie d'un policier a été découvert dans une cellule de la maison d'arrêt de Biguglia, où l'officier faisait l'objet d'une détention provisoire pour avoir supposément tiré à plusieurs reprises sur son voisin en juillet dernier.
D’après une source proche du dossier, la macabre découverte a eu lieu samedi soir. Un homme de 46 ans a été retrouvé mort dans la cellule qu’il occupait au sein de la maison d’arrêt de Biguglia (Haute-Corse). Il s’agit d’un policier de la police judiciaire (PJ) de Bastia, mis en examen et placé en détention provisoire pour des faits survenus le mois dernier.
Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 juillet, un homme âgé d’une quarantaine d’années était tué par balles dans l’apparent contexte d’une dispute conjugale entre un homme et sa femme. Le premier, appartenant aux forces de l’ordre, aurait vu un collègue s’interposer entre son épouse et elle pour vraisemblablement calmer les esprits.
Mort d’un policier dans sa cellule écroué depuis juillet
C’est à ce moment-là que ce second policier aurait reçu plusieurs coups de feu, tirés par l’homme qui se querellait avec sa femme. Âgée de 42 ans, la victime avait succombé à ses blessures avant l’arrivée des pompiers, et son meurtrier présumé d’avoir ensuite été interpellé par la sûreté départementale de Haute-Corse.
On apprenait alors que ce suspect était en poste à Bastia, et il s’agissait là de l’un des rares éléments rapportés de l’enquête lancée dans la foulée. L’incertitude demeurait par exemple sur l’intention du tireur, qui aurait ainsi pu viser sa femme avant que son collègue ne vienne encaisser les balles, ou bien cibler directement l’autre policier.
La thèse du suicide serait privilégiée
L’Express nous informe qu’une nouvelle enquête a été lancée par le parquet de Bastia afin de déterminer les causes précises du drame. Une source proche de l’affaire affirme que les autorités semblent retenir pour l’heure la thèse du suicide. Une piste que devrait confirmer, ou non, une lettre rédigée par le policier défunt pour expliquer son geste. Il laisse derrière lui quatre enfants, alors que sa compagne et lui étaient en instance de divorce.