Hausse du prix des consultations : les médecins libéraux en grève

Un Médecin préparant son ordonnancePixabay
C'est la seconde grève des médecins libéraux en ce mois de décembre. Les syndicats de médecins libéraux veulent des augmentations.
Ça nous permettrait de prendre plus de temps et de faire un meilleur soin
Les syndicats de médecins libéraux appellent à la grève afin d’obtenir une hausse du prix des consultations de 25 à 50 euros. Une hausse importante qui -selon eux-, permettrait de mieux prendre en charge les patients. Ils réclament également une amélioration de leurs conditions d’exercice. “Nous demanderons de fortes revalorisations de l’acte de consultation pour se rapprocher de la moyenne européenne, au moins au niveau de ce que l’assurance maladie propose de verser aux infirmiers en pratique avancée : 50 euros“, écrit ‘Médecins pour demain’.
Une augmentation pour passer de 25 à 50 euros
Dès ce jour et jusqu’au 2 janvier le cabinet de votre médecin risque ainsi d’être fermé. Cependant et à ce jour, le mouvement semble moins suivi que celui de début décembre. La fondatrice du collectif “Médecins pour demain” rappelle qu’il y aura une manifestation nationale prévue le 5 janvier à Paris.
Une manifestation nationale le 5 janvier à Paris
Christèle Audigier, une médecin généraliste près de Lyon ajoute sur Europe 1 : “Le médecin voudrait employer une aide administrative pour pouvoir se décharger des 20-25 % de temps de travail qui sont purement administratifs. Ça représente 10 à 15 heures de travail par semaine mais c’est impossible à l’heure actuelle, avec 25 € par consultation. Ça nous permettrait de prendre plus de temps et de faire un meilleur soin. Pour rentrer dans leur charge, certains sont obligés de faire ce qu’on appelle de l’abattage, c’est-à-dire qu’ils enchaînent les consultations“.
Pour rentrer dans leur charge, certains sont obligés de faire ce qu’on appelle de l’abattage
Autres inquiétudes pour les médecins libéraux : les nouvelles propositions de loi sur les déserts médicaux et la possibilité que les infirmières en pratique avancée (IPA) puissent être autorisées à prescrire.