Harcèlement scolaire ? Un adolescent de 16 ans se suicide à La Roche-sur-Yon
C'est à son domicile de La Roche-sur-Yon, que le jeune adolescent a été retrouvé mercredi matin. Une enquête est ouverte.
Harcèlement et de moqueries du fait de son homosexualité
Il n’avait que 16 ans et s’est donné la mort par pendaison à son domicile de La Roche-sur-Yon, en Vendée. Selon les dernières informations de TF1Infos, le jeune garçon présentait des traces de scarification.
Le jeune garçon présentait des traces de scarification
Le lycéen était dans un nouvel établissement (en classe de seconde au lycée Pierre Mendès France) et avait fait part de son mal-être à ses proches ; d’après les premiers éléments de l’enquête il aurait été la cible de harcèlement pour son orientation sexuelle – homosexualité- (source TF1).
Il aurait été la cible de harcèlement pour son orientation sexuelle
Un mot aurait été laissé par l’ado au domicile à l’attention de ses proches. Dans cette lettre il n’aurait pas parlé de harcèlement *. Une cellule d’écoute a été mise en place précise le rectorat de Nantes.
Une cellule d’écoute a été mise en place
Rappelons qu’un enfant sur cinq a déjà été victime de harcèlement scolaire et que 8 parents sur 10 craignent que leur enfant soit harcelé d’autres enfants ou ados.
19 % des jeunes ont déjà été victimes de harcèlement scolaire
Une étude de l’Ifop pour l’association Marion la main tendue montre que 19 % des jeunes ont déjà été victimes de harcèlement scolaire et que pour 16 % d’entre eux cela a duré plus d’un mois. Pour le directeur d’études à l’Ifop, François Legrand, les garçons ne sont pas plus victimes que les filles : “Plus de la moitié des victimes sont élèves au collège. Autant de garçons que de filles sont hélas touchés par le harcèlement”.
* Contactez le numéro 3018 pour alerter et signaler des situations de harcèlement à l’école et de cyberharcèlement subi par des mineurs.
À tous les jeunes,
Merci de prendre une minute pour lire ce message, le relayer, en parler entre vous à l'école ou sur les réseaux sociaux.
Se moquer, insulter, humilier, mettre à l’écart un camarade, à l'école ou sur les réseaux, c'est du harcèlement.…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 9, 2023