Handball : Match truqué par Montpellier, le club empoche le pactole
Le Handball est visé par une affaire de trucage. Une information judiciaire a été ouverte sur le match du 12 mai dernier. Montpellier contre Cesson-Sévigné aurait été truqué. Dans l’affaire, une dizaine de personnes seraient impliquées dont le joueur Nikola Karabatic.
Le 12 mai dernier, le match Montpellier Cesson-Sévigné se termine sur le score de 28/31. Quelques mois plus tard, l’affaire éclate au grand jour sur la chaîne France 3 Languedoc Roussillon. Une dizaine de personnes sont impliquées dans ce dossier de match truqué. Le club aurait donc tout fait pour perdre dans le but d’empocher le pactole. Il faut savoir que Montpellier était favori pour ce match, lorsque les joueurs perdent contre la petite équipe bretonne, les supporters sont surpris par le score. Pourtant, lorsque l’on connaît la véritable raison de cet échec, il est possible de comprendre pourquoi le club a fait le choix de perdre.
En effet, en misant sur la perte du favori, le club était persuadé d’empocher une grosse somme d’argent. Les membres auraient donc misé 5000 euros sur la défaite. Le gain empoché est estimé à 200 000 euros. La FDJ (Française Des Jeux) avait remarqué la présence « d’éléments inhabituels enregistrés sur le montant des paris ». Actuellement, la ligue nationale de Handball ne veut faire aucun commentaire sur cette affaire. Pour l’instant, la présomption d’innocence est retenue. Les joueurs ont également été surpris comme le capitaine de l’équipe de France, Jérôme Fernandez, il a déclaré sur Twitter « j’attends, comme tout le monde, d’en savoir plus ».
Une enquête a donc été ouverte pour tenter de faire la lumière sur cette affaire. La SRPJ s’intéresse également aux épouses des joueurs. Ce seraient elles qui auraient enregistré les paris dans la région parisienne et dans trois bureaux de tabac différents. Actuellement, les joueurs sont en Allemagne, ils doivent revenir sur Montpellier prochainement. La justice fera donc en sorte de les interpeller dès leur retour. Si l’affaire s’avère réelle, les personnes soupçonnées pourraient obtenir trois ans de prison.