Grèce : des réformes visant à “stabiliser les finances publiques”
La liste de réformes grecque présentée samedi à Bruxelles a pour but de "stabiliser les finances publiques", en plus d'être validée.
Comme cela avait été indiqué hier, la Grèce a présenté samedi une liste de réformes devant les créanciers du Fonds monétaire international et de l’Union européenne. Le même jour, le ministre adjoint grec des Relations économiques internationales évoquait un double objectif.
Cité par Lefigaro.fr avec AFP, Eukildes Tsakalotos a ainsi déclaré à Bruxelles que “la liste des interventions qu’on a préparée n’a pas seulement comme objectif d’être acceptée”. Son but est également “de réussir à avoir une stabilité des finances publiques pour renverser le climat négatif, réduire les pressions sur les liquidités et promouvoir la croissance”.
Réformes de la Grèce : “renverser le climat négatif”
On croit déjà savoir que ces mesures prévoient, entre autres, des recettes de 3 milliards d’euros en 2015, sans qu’il soit apparemment question de toucher aux traitements ou aux retraites. Une apparente volonté de ne pas accabler davantage le pays qui s’était déjà manifestée lors de la campagne électorale d’Aléxis Tsípras, lorsque ce dernier n’était pas encore Premier ministre grec. Le leader de Syriza est en effet visiblement attaché à mettre fin aux cinq ans d’austérité connues par la Grèce et à la “paupérisation” de la population.
Vers une imposition plus importante des hauts revenus ?
La presse grecque s’attend quant à elle à ce que la liste comporte une imposition plus forte des hauts revenus, plusieurs privatisations de même que des mesures s’attaquant à l’évasion fiscale et au trafic des carburants et cigarettes. Précisons que sont également à l’étude une bureaucratie moins prononcée dans l’administration ainsi qu’une possible augmentation de la TVA sur certains produits.