Gravity : pour éviter un tel accident, un satellite va détruire les débris dès 2018
Gravity offre un réalisme à couper le souffle dès le visionnage de la bande-annonce. Cet accident pourrait se produire dans le réel.
Gravity est projeté dès aujourd’hui dans les salles de cinéma et le résultat est impressionnant, surtout lorsque l’on sait que les scènes ont été tournées dans une boîte. En effet, George Clooney et Sandra Bullock n’ont pas été dans l’espace pour les besoins du film. Un journaliste mexicain, Carlos Perez a demandé à Alfonso Cuaron si le tournage dans l’espace n’avait pas été difficile. La question a fait le buzz sur la toile ce week-end, car le réalisateur a souhaité répondre avec humour. Il a précisé lors de cette interview que les équipes avaient été dans l’espace avec une fusée Soyouz. Depuis, le journaliste mexicain est devenu la risée du web, mais il a toutefois répondu sur son compte Twitter « Ne me dites pas que j’étais le seul à avoir ce doute ».
Plus de 200 000 débris dans l’espace
Gravity rencontre un réel succès au box-office américain, car il relate une réalité. En effet, l’accident vécu par Sandra Bullock et George Clooney peut tout à fait se produire dans le réel. Il faut noter qu’aux abords de notre planète, il y a une multitude de débris. Ces derniers ont été référencés et il y en aurait plus de 200 000. La situation devient donc critique, car ils peuvent à tout moment rentrer en collision avec un satellite ou l’ISS.
Lancement de CleanSpace One
En effet, la Station Spatiale Internationale a dû changer à plusieurs reprises son orbite pour tenter d’éviter l’impact. Ainsi, l’accident de Gravity pourrait être vécu par les astronautes et c’est pour cette raison que Swiss Space Systems et l’école polytechnique fédérale de Lausanne ont mis au point un concept baptisé CleanSpace One. Depuis 2012, ce satellite est en construction et il devrait être lancé dans l’espace dès 2018. Son objectif est simple, nettoyer les alentours de la planète en détruisant les débris. Selon MetroNews, pour le professeur de l’EPFL, Claude Nicollier « le nettoyage de l’espace est une question d’éthique. Pour la sécurité de nos astronautes, il faut absolument faire baisser le nombre de débris ».