Grasse : un homme handicapé mental agressé, quatre adolescentes interpellées
Dans la nuit de lundi à mardi, un homme de 31 ans handicapé mental a été agressé en gare de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Quatre adolescentes mineures ont depuis été interpellés.
Les faits se sont produits dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 février en gare de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Il était aux alentours de 0h40, relate Actu17, quand un homme de 31 ans déficient mental et placé sous curatelle renforcée a été victime d’une agression. Le trentenaire était alors seul.
Agressé, un homme déficient mental se fait voler sa sacoche et son téléphone
Quatre adolescentes ont fondu sur l’homme. Deux d’entre elles, des sœurs, se sont emparées de la sacoche de ce dernier, et les deux autres jeunes filles ont poussé la victime à terre et l’ont ceinturée. Outre sa sacoche, le trentenaire s’est fait voler son téléphone portable. La scène a par ailleurs été filmée via un smartphone par l’une des auteures de l’agression. Laquelle n’a pas causé de blessures physiques notables à la victime.
Plusieurs suspectes déjà suivies par la protection judiciaire de la jeunesse
La vidéosurveillance a alerté les policiers municipaux et nationaux, qui sont rapidement intervenus sur place. Quatre suspectes ont été interpellées : deux d’entre elles sont âgées de 15 ans et les deux autres de 16 et 17 ans. Des mises en cause n’habitant pas seulement la commune mais aussi Cannes et un foyer de Cagnes-sur-Mer. Plusieurs de ces jeunes filles faisaient déjà l’objet d’un suivi par la protection judiciaire de la jeunesse. Toutes quatre placées en garde à vue, les adolescentes ont ensuite été remises en liberté et deux d’entre elles avec une convocation en poche. La première doit être présentée le dimanche 8 mars prochain devant la protection judiciaire de la jeunesse, et la seconde le mercredi 8 avril de la même année devant le juge. Des mises en examen pourraient alors être décidées. Les affaires volées ont depuis été rendues à leur légitime propriétaire, et les enquêteurs d’être appelés à exploiter les images de l’agression capturées au téléphone.