Grasse : suspecté d’avoir volé des téléphones portables, un jeune homme aurait été séquestré et torturé
Vendredi dernier à grasse, un homme de 27 ans aurait été séquestré et torturé après avoir été suspecté du vol de plusieurs téléphones portables. Ses agresseurs présumés ont depuis été arrêtés, alors que la victime apparaît toujours hospitalisée.
Les faits remontent au vendredi 7 avril dernier et se sont déroulés dans la commune de Grasse, dans les Alpes-Maritimes. Un groupe de personnes passent la soirée ensemble, une réunion où ses participants vont consommer une quantité non négligeable d’alcool.
Jusqu’à se rendre compte de la disparition de deux téléphones portables, rapporte LCI. Trois de ces fêtards soupçonnent alors un autre d’avoir commis ces apparents vols, et de donner rendez-vous à ce suspect le lendemain dans le cité des Parfums sans visiblement lui communiquer leurs véritables intentions.
Vol de portables à Grasse : un homme ligoté dans une voiture
Le coupable désigné par le trio se présente au rendez-vous, avant que celui-ci ne le prenne à partie et ne le menace. La victime, âgée de 27 ans, aurait reçu plusieurs coups dont deux à l’arme blanche, et son visage d’avoir apparemment été lacéré par ses camarades.
Le jeune homme aurait ensuite été placé de force dans une voiture puis ligoté. Ses assaillants se seraient ensuite rendus, à l’aide du véhicule, dans un supermarché afin de faire leurs courses. Pendant leur absence, la victime serait parvenue à briser une vitre et à sortir de la voiture, avec l’aide d’une cliente du magasin.
La victime toujours hospitalisée
Le jeune homme a pu atteindre le commissariat de Grasse avant d’être pris en charge par les secours. Aux dernières nouvelles, il est toujours hospitalisé. Ses agresseurs présumés ont quant à eux été arrêtés quelques jours plus tard. Mis en examen pour “tentative d’assassinat” et “séquestration accompagnée d’actes de torture et de barbarie”, il apparaît que ces personnes âgées de 25 à 30 ans étaient déjà défavorablement connues des services de police.
Dans le cadre du même dossier, un homme et une femme sont également poursuivis pour “complicité” et “non dénonciation de crime”. On ignore enfin si les deux téléphones portables mentionnés avaient bien été volés, et si oui, par qui.