Gouvernement Barnier : premier Conseil des ministres et passations en vue
Lundi 23 septembre 2024 à 8h, les 39 nouveaux ministres et secrétaires d'État ont tenu leur première réunion à Matignon autour d'un petit-déjeuner gouvernemental. Quels sujets ont-ils abordé lors de cette première rencontre ?
Tl;dr
- Première réunion du gouvernement Barnier à Matignon le 23 septembre 2024.
- Michel Barnier promet une cohésion et une fraternité maximales malgré les tensions.
- Engagement de ne pas augmenter les impôts et de préserver les lois sociétales.
Le gouvernement Barnier fait ses premiers pas
Le lundi 23 septembre 2024 marque le début d’une nouvelle ère politique en France. Le gouvernement Barnier, une coalition fragile entre les macronistes et Les Républicains, effectue ses premiers pas officiels.
Faisant abstraction des critiques et de la menace d’une censure, les 39 nouveaux ministres et secrétaires d’Etat se sont réunis à Matignon pour un « petit-déjeuner gouvernemental ».
Tensions et cohésion
La veille, lors d’une intervention sur France 2, le Premier ministre Michel Barnier a souligné la nécessité de travailler dans la « plus grande cohésion » et la « plus grande fraternité ». Un défi non négligeable, compte tenu des tensions déjà perceptibles avec les députés du bloc central.
Une journée chargée
Après le petit-déjeuner à Matignon, les membres du gouvernement ont rejoint leurs ministères respectifs pour les traditionnelles cérémonies de passation. À 15h, un premier Conseil des ministres s’est tenu à l’Elysée, autour d’Emmanuel Macron.
Michel Barnier a réaffirmé qu’il n’entendait pas créer de polémique avec le président de la République, insistant sur l’idée de « domaines partagés ».
🔴DIRECT – 🗣️"Nous ne sommes pas en cohabitation."
Michel Barnier justifie la composition de son gouvernement avec ce socle de 220-230 députés, "la plus grande coalition" selon lui.#JT20H pic.twitter.com/V3Hv4j4eJe— Info France 2 (@infofrance2) September 22, 2024
Les grandes orientations du gouvernement
Lors de sa première apparition télévisée en tant que Premier ministre, Michel Barnier a fixé plusieurs cap pour rassurer ses alliés et ses opposants. Il a promis de ne pas alourdir l’impôt sur l’ensemble des Français, tout en soulignant que « les plus riches doivent prendre part à l’effort de solidarité ». En outre, il a assuré que les grandes lois sociétales seraient « intégralement préservées ».
Malgré ces assurances, la gauche exprime des réserves. « Michel Barnier n’a pas dit un mot de la pauvreté », a déclaré Clémence Guetté, vice-présidente insoumise de l’Assemblée nationale. Elle a également souligné que le gouvernement ne comptait pas revenir au report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.