Google accusé de moins payer les femmes que les hommes
Une représentante du Département américain du travail assure disposer de preuves d’une discrimination sur les salaires des femmes que le géant du web emploie.
Janette Wipper, l’une des représentantes du Département du Travail (Department of Labor, DoL) en est certaine : Google fait preuve de discrimination salariale envers les femmes qu’il emploie. C’est ce qui ressort d’une audience devant un juge fédéral de San Francisco le 7 avril dernier, relève The Guardian.
Des preuves qualifiées de significatives
Cette audience survenait après le dépôt d’une plainte déposée par le DoL. Selon le quotidien britannique, Janette Wipper disposerait de preuves “des disparités systématiques sur les rémunérations vis-à-vis des femmes pratiquement sur l’ensemble des effectifs” de Google.
Trois jours avant cette audience, la firme de Mountain view assurait dans un tweet qu’il avait été mis un terme à l’inégalité en son sein, et ce au niveau mondial.
Google réfute l’accusation
Ce sont les différences salariales pour l’année 2015 qui sont pointées du doigt. L’audience du 7 avril dernier visait à obliger Google à faire part de documents sur ses pratiques en la matière. Si le ministère du Travail peut y prétendre, c’est que le géant du web est en contrat avec l’administration américaine. Le DoL demande à un tribunal administratif de mettre fin à tous les contrats de Google liés à l’administration et de ne pas inclure le groupe dans la boucle de futurs contrats, estimant qu’il ne se conforme pas à ses demandes de documents.
Dans un communiqué, Google affirme qu’“En dehors d’une déclaration infondée dont nous entendons parler pour la première fois au tribunal, le DoL n’a fourni aucune donnée ni partagé sa méthodologie”. Il assure en outre ne pas avoir relevé de différences de salaires.