GoldenEye 64 : avec un premier niveau fini en 52 secondes, il bat un record vieux de 15 ans
En établissant un temps de 52 secondes pour l'achèvement du premier niveau du jeu vidéo GoldenEye 64, un Australien vient de battre un record établi il y a de cela 15 ans, soit en 2002.
Le monde du speedrun est en effervescence suite à cette performance récemment accomplie par Karl Jobst. Avant d’aller plus loin et puisque ce terme est encore tout frais, expliquons qu’il concerne une pratique visant simplement à terminer un objectif dans un jeu vidéo en un temps record.
Karl s’est attaqué à GoldenEye 64 pour tenter d’inscrire son nom aux côtés des meilleurs sprinteurs vidéoludiques. Dans ce titre développé par les Britanniques de Rare et sorti sur Nintendo 64 en 1997, on y incarne le célèbre agent 007 aux traits reprenant ici ceux de Pierce Brosnan.
Karl Jobst bat le record de Bryan Bosshardt sur GoldenEye 64
Il y a peu et alors qu’il ne semblait pas vraiment y croire, Karl a terminé le premier niveau de GoldenEye 64 en mode Agent en enregistrant un temps de 52 secondes. Ses pleurs observés à ce moment-là ont notamment traduit le fait qu’il savait que le record sur ce niveau venait d’être battu.
Un record qui ne date d’ailleurs pas d’hier car c’est le 27 septembre 2002, rapporte entre autres Tom’s Guide, que l’Américain Bryan Bosshardt avait établi un temps de 53 secondes sur cette première partie de jeu.
126 speedrunners avaient tenté, en vain, de battre le record de 2002
126 speedrunners se seront efforcés ne serait-ce que d’égaler cette prestation, sans succès. Au point qu’un certain nombre d’observateurs commençaient à se poser la question d’un temps humainement dépassable. L’acte accompli par Karl Jobst n’a depuis pu que les convaincre quant à cette capacité.
La vidéo montre une optimisation à toute épreuve avec des déplacements s’attachant à l’essentiel, dénués de combats avec une caméra pointée vers le bas pour réduire les chargements de la console. Notre ami Karl s’essaiera-t-il maintenant au défi d’aller au-delà de son propre record ? Une probabilité que l’on imagine moins grande que celle qui voudrait que Bryan Bosshardt tente de reprendre son titre perdu.