Gironde : deux chiens retrouvés carbonisés et jetés dans un fossé
Jeudi dernier à Saint-Michel-de-Rieufret, un chien a été retrouvé carbonisé et jeté dans un fossé. Une semblable découverte avait été faite deux semaines plus tôt. Une association bordelaise de défense des animaux a depuis porté plainte.
Le jeudi 14 avril dernier à Saint-Michel-de-Rieufret, en Gironde, un riverain a découvert le corps carbonisé d’un chien que l’on avait jeté dans un fossé, au lieu-dit Sagnots. L’association bordelaise Vénus, œuvrant pour la défense des animaux, en a été alertée. Et dans des propos rapportés par Sud Ouest, le vice-président de Vénus Laurent Blanchard-Talou témoigne d’un drame n’étant pas le premier du genre sur ces dernières semaines : “C’est d’autant plus inquiétant qu’un autre cadavre de chien brûlé a été découvert dans le même secteur, deux semaines avant. Il ne faudrait pas que nous soyons en présence d’un tueur en série”.
Deux chiens retrouvés carbonisés : un berger malinois pourrait être l’un d’eux
“Il est impossible de savoir si ces chiens ont été brûlés de leur vivant”, poursuit M. Blanchard-Talou. “J’ose espérer que non. En tout cas, ce type de cruauté, aussi brutale et barbare, est relativement rare : j’ai simplement le souvenir de faits similaires qui s’étaient produits, il y a quatre ou cinq ans du côté d’Ambarès.” L’état dans lequel ont été retrouvés les chiens complique également leur identification : “Si le chien avait une puce électronique, elle a probablement fondu. Quant au tatouage, il ne peut plus être visible. On présume qu’il s’agit, pour le dernier animal retrouvé, d’un berger malinois, mais sans certitude.”
Une plainte déposée par l’association Vénus
Vendredi, une plainte a été déposée par l’association pour “acte de cruauté sur un animal domestique, apprivoisé ou captif”. Le maire Jean-Bernard Papin, qui entend faire de même en ce début de semaine, indique que le dernier corps avait été déplacé : “Notre employé municipal qui s’est rendu sur les lieux a simplement relevé que le chien n’a pas été brûlé sur place : autour de la dépouille, l’herbe n’était pas endommagée par le feu”. L’élu avoue que l’identité du ou des maîtres de ces chiens reste un mystère, en ajoutant : “C’est la première fois que nous sommes confrontés à un tel acte de cruauté. Aujourd’hui, on espère simplement que cela ne va pas se reproduire. On va essayer de rester attentif et de surveiller les environs.”