Gérard Collomb “regrette” de n’avoir été informé du CIEC “que par la presse”
Par voie de communiqué, le président socialiste de la Métropole de Lyon Gérard Collomb a déploré de n'avoir été mis au courant de la tenue d'un CIEC près de chez lui que par la presse.
Un Comité interministériel consacré au projet de loi Egalité et citoyenneté (CIEC) se tiendra prochainement à Vaulx-en-Velin, commune située dans l’agglomération lyonnaise. S’il apparaît on ne peut plus logique que le président socialiste de la Métropole de Lyon Gérard Collomb ait été mis au courant d’un tel projet, celui-ci a déploré la forme prise par la transmission de l’information.
Le sénateur du Rhône a ainsi fait savoir mardi, dans un communiqué dont la teneur nous est rapportée par Le Point, qu’en tant que “président de la Métropole de Lyon et donc très concerné par ces thématiques, [il] regrette vivement de n’avoir appris que par la presse la tenue de ce CIEC”.
CIEC : le maire de Lyon rappelle la transformation de Vaulx-en-Velin
Et de poursuivre en indiquant que “l’action de la Métropole est pourtant souvent citée en exemple pour ce qui est des opérations de rénovation urbaine, de politique de la ville, et plus généralement d’une vraie volonté de rétablir une mixité sociale à l’échelle de l’agglomération”.
M. Collomb ne manque d’ailleurs pas de rappeler que, depuis 2001 et la mise en chantier d’un “projet ambitieux”, la ville de Vaulx-en-Velin, qui “comportait un gigantesque bidonville”, a été “totalement transformée”.
PNRU : le gouvernement attendu au tournant
Preuve en est avec l’arrivée de plusieurs sociétés de renom au sein de la commune : “De grandes entreprises sont venues s’y installer : Technip, Veolia, Alstom Transport, un pôle de coopération et de finance éthique, le Woopa, bientôt Adecco, avec près de 1.000 emplois. Bref, ce quartier a retrouvé une nouvelle vie”.
Le maire de Lyon ajoute attendre désormais ” de savoir quelle sera la participation de l’État” concernant la seconde partie du Programme national de rénovation urbaine (PNRU). Alors que la première phase de ce programme avait été financée à hauteur de 316 millions d’euros, Gérard Collomb n’entend pas se retrouver avec une participation étatique moindre pour son second volet : “Alors que se tient le CIEC, nous attendons au moins autant”.