Le gène responsable de l’anévrisme découvert à Nantes
À terme, un test de détection précoce de l’anévrisme intracrânien pourrait être mis au point.
Les équipes de recherche de l’Institut du thorax, en collaboration avec le CHU de Nantes et l’Inserm ont découvert un gène impliqué dans l’anévrisme intracrânien.
C’est en analysant l’ADN des membres de plusieurs familles présentant cette hernie de la paroi des artères du cerveau qu’une mutation génétique commune a pu être mise en évidence.
3% de la population française
À Ouest-France, les scientifiques rappellent : “Chez les personnes concernées, la rupture d’anévrisme provoque une hémorragie autour du cerveau, plus ou moins importante, dont les conséquences peuvent être souvent très graves”. Dans notre pays, 3% de la population présente cette malformation, et plus de 100.000 décès par an sont imputables à cette rupture.
Il faut savoir qu’à ce jour, aucun moyen de prévenir une rupture n’existe. Voilà pourquoi les chercheurs expliquent l’importance de cette découverte : “La mesure de l’activité de cette protéine, présente dans le sang, pourrait donc offrir la possibilité d’une détection simple et précoce des anévrismes intracrâniens et une évaluation du risque de rupture”.