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Gauchers : ce qui est vrai, ce qui est faux

Insolite
Par Jérôme,  publié le 11 octobre 2021 à 11h45.

On en a toujours entendu, des choses plus ou moins vraies sur les gauchers. Démêlons le vrai du faux, le partiellement possible du totalement n'importe quoi.

Le 13 août, chaque année, c’est la journée internationale des gauchers. En France, ils représentent un peu moins de 13% de la population et leur part tend à augmenter, car la Société fait de moins en moins pression sur l’utilisation de la main gauche, et c’est bien heureux.

Cependant, des clichés circulent toujours sur les gauchers, certains ont encore la vie dure alors qu’on a passé le tournant du XXIe siècle depuis un moment déjà…

Les droitiers vivent plus longtemps que les gauchers

En 1991, ce n’est donc pas si lointain, une étude universitaire américaine affirmait que les gauchers tournait autour de 66 ans, soit neuf de moins que leurs congénères droitiers. Pourquoi ? Le monde qui les environne est fait en partie pour les droitiers, et en cela les gauchers sont plus susceptibles de passer de vie à trépas d’un accident. Ou encore, de développer problèmes neurologiques ou immunitaires.

Seulement en 2013, un autre universitaire et britannique cette fois, a battu en brèche cette affirmation. Chris McManus, psychologue éminent, a indiqué que les statistiques de départ de l’étude américaine étaient faussées car leur nombre aurait explosé à la fin du siècle dernier, car mieux acceptés par la Société.

Les troubles mentaux plus fréquents ?

Cette affirmation selon laquelle les gauchers développeraient plus de problèmes mentaux serait plutôt vraie. En 2013, 107 patients d’une clinique psychiatrique publique font l’objet d’une étude menée par un chercheur de l’université de Yale aux Etats-Unis.

Il en résulte que les gauchers seraient auraient une plus grande propension à développer des troubles mentaux, en particulier liés à la schizophrénie. Les personnes en étant atteintes ne sont que 10% de la population totale, mais près de 20% des personnes atteintes de schizophrénie s’avèrent être gauchers.

Comment l’expliquer ? Les droitiers ont un hémisphère gauche plus développé, alors que 30% des gauchers présentent soit un hémisphère droit plus développé, soit une symétrie des deux côtés. Avoir un cerveau symétrique augmenterait le risque de développer un trouble.

Une aptitude particulière pour le sport ?

Lionel Messi, Ayrton Senna, John McEnroe, Sébastien Loeb, Laura Flessel, Rafael Nadal,… Tous gauchers. Une simple coïncidence ? Pas tant que cela, en particulier en ce qui concerne les sports dits d’opposition (football, tennis, boxe et escrime entre autres). Certaines études sont venues démontrer que les gauchers ont un avantage car l’hémisphère droit, qui commande la main gauche, est aussi celui en charge de l’habileté manuelle, de la discrimination visuelle et de l’évaluation des distances.

Ainsi, les gauchers sont avantagés de quelques millièmes de seconde d’avance dans leur temps de réaction grâce à des connexions plus rapides. Ensuite, un adversaire droitier est souvent déstabilisé par un gaucher, car statistiquement habitué à croiser le fer avec des droitiers.

Une vie sexuelle moins épanouie ?

Non, si l’on en croit les résultats d’une enquête menée par LELO, une marque de produits et d’accessoires intimes. 25 000 personnes ont été interrogées pour les besoins de l’enquête, et il s’avère que 86% des gauchers affirment être très satisfaits de leurs rapports sexuels, contre 15% parmi les droitiers.

Quelle part de la génétique ?

Plutôt vrai, être gaucher n’est en aucun cas un choix mais plutôt une prédisposition génétique, d’après les conclusions d’une étude britannique de 2013. Un réseau de gènes a été distingué, et il pourrait être à l’origine des côtés droit et gauche des embryons, avec pour conséquence ultérieure la préférence manuelle.

Mais celle-ci peut venir, selon William Brandler, l’un des auteurs de l’étude, du fait que “le développement de la préférence manuelle vient d’un mélange entre gènes, environnement et pression culturelle pour se conformer à la prédominance des droitiers”.

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