Gard : un an avec sursis pour avoir violenté son compagnon en récidive
Vendredi dans le Gard, une jeune femme jugée pour avoir violenté son compagnon en récidive a été condamnée par le tribunal correctionnel à un an de prison avec sursis. La victime n'avait pas osé quitter les lieux, craignant le "suicide" de sa compagne.
Cette histoire prend place dans le Gard. Un homme et une femme en couple depuis peu étaient en proie à des tensions. Un apéritif tenu le 1er mai s’est conclu par un appel aux pompiers. L’homme s’était réfugié dans la salle de bains pour vraisemblablement échapper à un déferlement de violences de la part de sa conjointe. Sur place, rapporte le Midi Libre, les gendarmes auront découvert “des couteaux, dont un de boucher, une carabine à plomb et un calibre 12” sortis de leurs étuis respectifs. Le corps de la victime présentait des traces, notamment, de griffures et de morsures.
Jugée pour violences en récidive : “avec l’alcool je suis excessive”
Au contraire de son compagnon, la jeune femme avait été testée positive au contrôle d’alcoolémie. Nos confrères écrivent qu’après avoir été placée en garde à vue et alors qu’il lui avait été défendu de revoir son conjoint, la mise en cause n’aura pas respecté son contrôle judiciaire. Vendredi, elle comparaissait devant le tribunal correctionnel pour “violences aggravées, en état de récidive, suivies d’une incapacité de 2 jours”. À la barre, la prévenue a avoué “un couple avec beaucoup de crises de jalousie. Ce soir-là, avec l’alcool je suis excessive, j’ai dépassé les bornes. Il arrivait à me pousser à bout. Le sang sur le couteau, c’est le mien. Les armes, je les ai jetées par la fenêtre car elles n’étaient pas dans leurs étuis. Je veux tourner la page.”
Il reste au domicile de crainte qu’elle ne se suicide
L’accusée, ayant apparemment débuté un traitement de sevrage, avait récemment été internée en hôpital psychiatrique suite à une tentative de suicide. C’est d’ailleurs par crainte qu’elle n’essaie, une nouvelle fois, de mettre fin à ses jours que le compagnon avait choisi de rester au domicile : “J’essayais de la calmer, elle était comme possédée mais elle n’avait pas l’intention de me tuer. J’ai fait l’erreur de me remettre avec elle mais elle était enceinte de moi…” La jeune femme a été condamnée à 12 mois de prison, tous assortis d’un sursis probatoire de deux ans. Elle devra de même se soumettre à une obligations de soins, de ne pas porter d’armes pendant 5 ans, de ne pas recontacter la victime et de l’indemniser à hauteur de 2 400 euros. La prévenue a fait appel de cet dernier point.