Gard : soupçonné d’avoir créé une discothèque illégale dans le sous-sol de sa maison
Le 8 avril dernier dans le Gard, un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour des violences conjugales. Il aurait également créé une discothèque dans le sous-sol de sa maison et ce de manière illégale.
C’est la gendarmerie du Gard qui, dimanche en fin d’après-midi, a rapporté cette affaire révélée le mercredi 8 avril dernier. Il était 20h30 quand, dans une commune du département, une femme est rentrée du travail pour constater que son compagnon avait, une fois encore, consommé des produits stupéfiants. Une discute a alors éclaté entre les deux concubins sous les yeux de leurs deux jeunes enfants. La gendarmerie explique que l’homme est ensuite devenu “physiquement et verbalement violent”.
Interpellé pour violences conjugales, il aurait aussi créé une discothèque illégale
Alertés, les militaires de la COB (communauté de brigades) de Saint-Ambroix sont intervenus et ont interpellé puis placé en garde à vue le suspect. Ce dernier a avoue que cela faisait déjà plusieurs années que le couple se disputait et que des “bousculades” étaient observées avec sa compagne. L’homme se trouve être également soupçonné d’avoir créé une discothèque dans le sous-sol de sa “propriété louée”. “Il a régulièrement posté des photographies de son ‘club’ pour organiser des soirées en dehors de toute déclaration et au mépris de toutes règles de sécurité”, ajoute la gendarmerie. “L’entrée était payante et il proposait sa salle à la location.”
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Publiée par Gendarmerie du Gard sur Dimanche 12 avril 2020
Plus de 19 000 euros de matériel saisis
La perquisition menée au domicile du mis en cause a révélé la présence d’“une véritable discothèque composée de 4 salles aménagées, comprenant un espace informatique, Hi-fi et de gestion du son et lumière, un espace ‘pole dance’, une piste de danse, un bar, et un espace détente avec vidéo-projecteur; le tout sur 140m² pouvant accueillir plus de 100 personnes“. Les enquêteurs ont saisi du matériel à la valeur totale estimée à plus de 19 000 euros. Déféré vendredi dernier devant le procureur de la République à Alès, l’homme sera jugé en septembre prochain pour violences conjugales et travail dissimulé. Pour l’heure, il est incarcéré pour une durée de 26 mois “dans le cadre de procédures antérieures le concernant”. On notera que les autorités n’ont pas manqué de relever les infractions relatives au non-respect des mesures de confinement.