Gap France : le placement en redressement judiciaire requis par le parquet

Illustration. Un palais de justice français.Tristan MIMET / pixabay.com
Lundi, le parquet du tribunal de commerce de Grenoble a requis le placement en redressement judiciaire des vingt magasins de l'enseigne Gap France. Le tribunal doit se prononcer mercredi.
La situation de Gap France se ternit au fur et à mesure que le temps passe. La semaine dernière, l’enseigne avait communiqué sur sa nécessité de mettre “momentanément” fin à ses activités de vente en ligne. De plus, la CFDT (Confédération française démocratique du travail) avait annoncé la fermeture, d’ici la fin mars, d’un magasin de Gap France situé dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Gap France : les élus du personnel qui avaient exercé leur droit d’alerte fin janvier
Un peu plus tôt, fin janvier comme rappelé par franceinfo, les élus du personnel avaient exercé leur droit d’alerte dans le but d’être renseignés sur la situation de l’entreprise et, plus exactement, le futur qui lui était dessiné.
20 magasins sur la sellette, une décision du tribunal attendue pour mercredi
Lundi, le parquet du tribunal de commerce de Grenoble a requis le placement en redressement judiciaire des vingt magasins franchisés de l’enseigne de prêt-à-porter. C’est en tout début de mois prochain, soit le mercredi 1er mars, que le tribunal doit se prononcer sur ce dossier.
Une société rachetée pour un euro symbolique en 2021
En 2021, le groupe HPB (Hermione, People & Brands) avait racheté Gap France pour un euro symbolique, avant d’annoncer son intention de revente à Go Sport. Gap France est la propriété de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, dont d’autres enseignes ont connu ou connaissent des jours noirs. En septembre dernier, Camaïeu avait été liquidée, avec environ 2 600 emplois ainsi perdus, et début février, c’est Go Sport qui avait été placée en redressement judiciaire.