Gad Elmaleh : “New York m’excite énormément”
Au micro d'Europe1, l'humoriste Gad Elmaleh raconte son aventure américaine et son souci que ses blagues puissent être comprises tout le temps par son nouveau public.
Si Gad Elmaleh est possiblement apparu absent de la scène médiatique français depuis quelque temps, c’est du côté d’outre-Atlantique qu’il faut aller en chercher la vraisemblable raison. En 2014, il lançait ainsi son spectacle “Oh my Gad” à New York, et plus précisément dans le prestigieux Joe’s Pub où se sont notamment produits Adele, Dolly Parton ou encore Amy Winehouse.
Auprès de nos confrères d’Europe1, l’humoriste se défend d’avoir voulu snober la France depuis son aventure américaine : “Ce n’est pas que j’ai refusé de parler à la presse française avant, c’est juste que j’étais complètement investi et en immersion dans ce projet. Je voulais vraiment être dans cet univers anglais. Aujourd’hui, je suis un peu plus détendu”.
“Oh my Gad” : un spectacle US “très risqué et motivant” pour Gad Elmaleh
Pour Gad Elmaleh, ce départ pour les États-Unis a été l’occasion de“tout remettre en question, et prendre des risques pour retrouver d’abord les sensations premières que j’avais il y a vingt ans quand j’ai commencé la comédie en France, et je trouve ça très risqué, très intéressant et très très motivant”.
Le comédien s’autorise d’ailleurs des comparaisons décalées pour situer ses relations : “J’ai l’impression que le Maroc c’est ma mère, la France c’est ma femme et New York c’est ma maîtresse”. Et d’expliquer sa pensée : “C’est-à-dire que New York m’excite énormément, je peux faire plusieurs choses dans la soirée et j’ai envie d’y revenir ! Mais il ne faut le dire à personne”.
“Le plus important, c’est qu’on me comprenne tout le temps”
De par l’objectif d’un défi à relever mentionné plus haut, Gad Elmaleh ne semble pas se désoler de jouer devant une audience réduite : “C’est plus petit en nombre, c’est plus petit en taille, en superficie, mais c’est très très fort, et immense comme défi et comme satisfaction. […] C’est un peu comme si un joueur de foot arrive vraiment au top et il dit ‘je vais passer au tennis maintenant'”.
L’humoriste a également dû perfectionner son anglais afin de maximiser les chances de séduire son nouveau public : “Le plus important, c’est qu’on me comprenne tout le temps. Il ne faut pas qu’il y ait une blague qui soit mal comprise par le public car je l’ai mal prononcée”.