François Cavanna est mort
Cavanna, dessinateur et écrivain, est mort hier soir. Le fondateur de "Charlie Hebdo" luttait contre cette "salope" de "Miss Parkinson".
Cavanna n’hésitait jamais à l’ouvrir. Bien grand, bien fort. Mais hier, il l’a fermée définitivement à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. C’est cette “salope de Miss Parkinson” qui aura eu finalement le verbe plus haut que lui. Pour une fois que quelqu’un arrive à lui faire fermer son clapet, chapeau. Chapeau, mais pas merci.
Né en 1923 à Nogent-sur-Marne d’un père italien et d’une mère française, bon élève, il est postier avant d’être rattrapé pendant la guerre par le STO. A la fin de la guerre, il reprend sont travail à la poste et commence à placer ses dessins un peu partout sous le pseudonyme de Sepia. En 1960, l’aventure Hara-Kiri commence. Il fonde ce journal satirique avec Georges Bernier (alias Professeur Choron) qui deviendra Hara-Kiri Hebdo puis Charlie Hebdo. Un journal qui a accueilli, et accueille encore, ce qui se fait de plus mordant en matière de dessin et caricatures.
Parkinson, cette “salope infâme”
Cavanna, dessinateur, mais surtout écrivain, prenait position. Contre tout ce qui lui semblait injuste, pour la beauté de la langue française qu’il adorait par-dessus tout. Un écrivain applaudi notamment pour Les Ritals et Les Russkofs. Et puis il y eut cette foutue maladie de Parkinson, qui lui laissa suffisamment de répit pour présenter dernièrement La Gloire de Hara-Kiri, un recueil des dessins les plus vaches du titre. Vache, il l’était quand il le fallait. Mais il était surtout d’une immense tendresse. Amuse-toi bien, où que tu sois, avec Choron, Topor et Reiser.
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