Football et troubles neurologiques : La fédération écossaise décide de restreindre le jeu de tête
Devant des cas de maladies neurodégénératives chez d’anciens footballeurs, des cas plus nombreux que dans la population générale, la fédé écossaise va faire de la prévention.
Des troubles de la mémoire allant de 24 à 48 heures
Après une étude de l’Université de Glasgow pointant un risque accru de maladie neurodégénérative chez d’ex-joueurs professionnels de football, la Fédération écossaise a décidé en conséquence de limiter le jeu de tête de ses footballeurs.
Sur 8 000 ex-footballeurs professionnels écossais consultés, ceux-ci ont développé 3,5 fois plus de maladies neurodégénératives qu’une population générale comparable, ils sont 5 fois plus susceptibles de mourir de la maladie d’Alzheimer et 4 fois plus susceptibles de mourir de maladies du motoneurone.
Une séance d’entraînement par semaine
Pour réduire les risques, il a été décidé de limiter le jeu de tête des joueurs de football à une séance d’entraînement par semaine afin de réduire le risque de lésions cérébrales à long terme. Ainsi, les professionnels ne seront plus autorisés à jouer de la tête la veille et le lendemain d’une journée de championnat. Cette règle ne s’appliquera pas durant les matches.
Réduire le risque de lésions cérébrales à long terme
Un spécialiste écossais travaillant avec la fédération écossaise explique : “Notre connaissance sur le jeu de tête et ses effets sur le cerveau suggère que des troubles de la mémoire, allant de 24 à 48 heures, peuvent intervenir après une série de têtes”. Les spécialistes s’accordent sur un point : il faut absolument protéger les enfants avec par exemple des ballons plus petits ou moins gonflés.
64 % des joueurs valident
Une étude écossaise validé puisque 64 % des joueurs questionnés approuvent la limitation du jeu de tête pendant l’entraînement.