FMI : Christine Lagarde demande aux pays du G-20 de “passer à l’action”
Vendredi, la directrice du FMI Christine Lagarde a exprimé la nécessité que les pays du G-20 agissent pour le bien de la croissance mondiale.
Pour Christine Lagarde, directrice du FMI, l’heure n’est définitivement plus à l’inaction chez les pays membres du G20 en regard de la situation économique actuelle. C’est en tout cas ce qu’elle a affirmé vendredi sur un blog du site de l’organisation, en assimilant les difficultés liées à la croissance à des “bancs de sable”.
“Les enjeux sont considérables. Si l’action n’est pas au rendez-vous, le supertanker de l’économie mondiale risque de ne pas pouvoir se dégager des bancs de sable de la croissance poussive et de la faible création d’emplois.” Christine Lagarde demande ainsi à ce que l’action des pays du G20 porte sur “trois ‘i'”.
FMI : Lagarde appelle à l’initiative, à l’investissement et à un impératif
Elle leur demande d’abord de “prendre l’initiative de la mise en œuvre des ambitieux engagements souscrits au sommet de Brisbane en novembre”. En ajoutant que l’un des “risques” notables du renforcement du dollar s’inscrit dans une vulnérabilité des pays émergents. La directrice du FMI affirme ensuite son appui au “nouveau plan ambitieux destiné à accroître l’investissement dans l’infrastructure de qualité au titre du programme de promotion de la croissance du G-20”.
Une inégalité hommes-femmes à réduire
L’accent est également mis sur l’impératif “d’une croissance plus inclusive et durable”. Christine Lagarde considère que réduire de 25%, et sur une durée de 10 ans, l’écart existant entre les hommes et les femmes est “l’un des principaux objectifs” du G-20. Des questions qui pourraient être soulevées la semaine prochaine lors de la tenue du G-20-Finances à Istanbul, lequel réunira “ministres des finances et gouverneurs de banque centrale”.