Florian Philippot préfère “de peu” Donald Trump à Hillary Clinton
Pour le vice-président du Front national Florian Philippot, Donald Trump apparaît "un peu" plus séducteur qu'Hillary Clinton pour l'investiture américaine.
À la veille de l’élection présidentielle américaine qui fera soit de Donald Trump, soit d’Hillary Clinton le ou la prochain(e) dirigeant(e) des États-Unis, le vice-président du Front national (FN) Florian Phillipot a à demi-mot exprimé sa préférence pour l’un des candidats à la Maison-Blanche.
Reçu lundi matin sur le plateau des 4 Vérités de France 2, le numéro 2 du FN a ainsi déclaré qu’il est nécessaire à ses yeux de “démystifier Hillary Clinton. […] Je regarde l’intérêt pour la France de cette élection.” La différence se ferait en premier lieu au sujet du TAFTA (accord de libre-échange entre l’UE et les États-Unis), auquel la candidate démocrate est favorable au contraire de son rival républicain.
Clinton “beaucoup plus belliqueuse” que Trump selon Philippot
Florian Philippot poursuit en indiquant qu’Hillary Clinton est “une candidate beaucoup plus belliqueuse. Je rappelle que Mme Clinton est soutenue par Bush père, elle est soutenue par les néoconservateurs américains, ceux qui veulent et ceux qui nous ont malheureusement déjà entrainés dans toutes les guerres du monde, parfois au mépris de nos intérêts nationaux”.
À l’inverse, l’accession au pouvoir de Donald Trump permettrait “à la diplomatie française de s’exprimer dans un monde plus équilibré, moins dominé par l’hégémonie américaine, et en réalité l’hégémonie des faucons américains […] et au moins le TAFTA n’est pas là”. Le vice-président du FN précise ensuite qu’il n’est “pas fana du personnage”.
Qatar et Arabie saoudite : l’appel à une rapide dénonciation
M. Phillipot a enfin tenu à insister sur un autre point, celui de l’influence de certaines puissances sur la vie politique de plusieurs pays étrangers : “À la fin de cette campagne américaine, on a parlé enfin de ces histoires de financements et probablement même de corruption par le Qatar et l’Arabie saoudite, qui arrosent la vie politique américaine et notamment la fondation Clinton. […] Il ne faudrait pas qu’en France, on attende aussi longtemps, voire qu’on n’en parle jamais”.