Finistère : la baignade interdite sur plusieurs plages en raison d’une eau orange
Samedi, la baignade a été interdite sur certains plages du Finistère, et ce en raison d'une eau orange pouvant provoquer des démangeaisons. Les analyses y ont depuis décelé l'apparente présence d'un phytoplancton, inoffensif pour l'être humain.
En ces jours de forte chaleur, il est difficile pour les vacanciers venant se détendre à la plage de ne pas piquer une tête dans l’eau. Pourtant, il leur a bien fallu résister à cette envie du côté du Finistère. Samedi, le drapeau rouge a en effet été dressé sur deux plages du département breton.
France Bleu Breizh Izel rapporte qu’ont été concernées les plages de Moëlans-sur-Mer et de Clohars-Carnoët. Le maire de Clohars Jacques Juloux a déclaré que “certains baigneurs se sont plaints de démangeaisons à leur sortie de l’eau”, laquelle apparaissait étrangement orange.
Une eau orange et provoquant des démangeaisons sur des plages du Finistère
Après que les baigneurs ont été évacués de ces eaux, des analyses ont été conduites pour déterminer l’origine de cette coloration et des démangeaisons. D’après M. Juloux, “il peut s’agir d’une pollution d’origine externe ou de décomposition de plantes liée à la météo très chaude du moment”.
Et l’élu de poursuivre en indiquant que la baignade a été interdite dans sa commune ainsi qu’à Moëlans-sur-Mer, “jusqu’à ce que nous ayons les résultats des analyses qui sont en cours. L’arrêté qui a été pris par la commune et nos voisins de Moëlan a fixé la date de lundi. S’il s’avère que c’est dangereux, l’interdiction ne sera pas levée. Dans le cas contraire, elle peut être levée dès qu’on a les résultats.”
Une possible présence de phytoplancton
Les premiers résultats d’analyses communiqués en fin d’après-midi ont semblé déceler la présence d’un phytoplancton, soit un ensemble d’organismes végétaux ne présentant toutefois pas un danger pour l’être humain. On s’attend depuis à ce que cette “marée orange” touche également le Morbihan. Les mairies du secteur ont rapidement été informées de cette probabilité pour leur permettre de mettre en place une surveillance toute particulière sur leurs plages respectives.