Finistère : un jeune homme mis en examen pour apologie du terrorisme
Un jeune homme de tout juste 18 ans, vivant à Concarneau en Bretagne, qui était sous contrôle judiciaire, a été de nouveau incarcéré pour apologie du terrorisme.
Le jeune concarnois est bien connu des services de police. Alors âgé de 17 ans, il avait été mis en examen pour le meurtre d’un quimpérois de 29 ans. Il avait été incarcéré préventivement dans une prison pour mineurs pendant un an avant d’être libéré et placé sous contrôle judiciaire. Les forces de lutte contre le terrorisme le soupçonnent de s’être radicalisé et d’avoir fait l’apologie de l’Etat Islamique sur internet. Il a été interpelé le 14 juin à son domicile de Concarneau.
Une information ouverte pour apologie du terrorisme
Selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme faisait l’objet d’un strict contrôle judiciaire après sa remise en liberté. Les enquêteurs le soupçonnent de faire l’apologie du terrorisme et notamment de l’Etat Islamique sur les réseaux sociaux. D’après les chats échangés sur Internet, de nombreux indices laissent à penser que le jeune homme était sur le point de rejoindre l’organisation terroriste en Syrie.
C’est le commissariat de police de Concarneau qui sera en charge de l’information judiciaire pour apologie du terrorisme. Le jeune homme, d’à peine 18 ans désormais, a été de nouveau placé en détention provisoire. Une décision dont le suspect a fait appel et qui sera étudiée prochainement.
Meurtrier présumé à 17 ans
Si le jeune homme était placé sous contrôle judiciaire c’est qu’il est suspecté du meurtre d’un homme de 29 ans à Quimper alors qu’il n’était âgé que de 17 ans. Sofiane El Khayari, un quimpérois de 29 ans, avait été tué d’un coup de couteau dans le cœur début septembre 2014. Le jeune concarnois s’était de lui même rendu au commissariat après le meurtre et avait été placé en détention provisoire.
En septembre dernier, un an après les faits, le jeune concarnois désormais majeur avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire, la détention provisoire d’un mineur ne pouvant excéder une année. Sa libération avait provoqué la colère et une manifestation de la famille et des proches du quimpérois poignardé. Le procès pour le meurtre de Sofiane El Khayari devrait se tenir début 2017, au plus tard.