Fillettes retrouvées mortes dans le Finistère : elles ont été médicamentées puis noyées
L'autopsie du corps des deux fillettes retrouvées mortes mercredi dans le Finistère a révélé qu'elles avaient été médicamentes avant d'être noyées. Leur mère aurait laissé une lettre dans laquelle elle expliquerait son geste.
L’enquête progresse après la découverte, mercredi au Relecq-Kerhuon, dans le Finistère, du corps sans vie de deux fillettes de 6 et 4 ans. Les victimes se trouvaient au domicile familial. Suite à ce drame, la mère des enfants, quant à elle âgée de 35 ans, avait été hospitalisée. Son pronostic vital n’était “a priori” pas engagé, avait indiqué le procureur de la République à Brest Camille Miansoni. Les nouveaux éléments rapportés par nos confrères du Télégramme (article complet réservé aux abonnés) semblent accréditer la thèse du double infanticide.
Fillettes retrouvées mortes au Relecq-Kerhuon : une lettre laissée par la mère
On croit savoir que la mère des petites filles aurait laissé au domicile une lettre dans laquelle elle donnerait le pourquoi de son geste. Comme cela avait pu être supposé peu après la découverte du drame, la trentenaire n’aurait pas supporté que son compagnon la quitte. Celui-ci lui avait ainsi annoncé quelques jours plus tôt qu’il songeait à la rupture. Pour l’heure, la mère est toujours hospitalisée, et son état resterait incompatible avec une audition par les enquêteurs.
Des analyses pour identifier les produits utilisés
L’autopsie des corps a été réalisée, ce qui a permis d’établir les causes de la mort. Dans un premier temps, les fillettes ont été médicamentées, visiblement pour les endormir. Elles ont ensuite été noyées. Des analyses complémentaires ont été lancées afin que puissent être identifiés les produits utilisés. La mairie a fait savoir que la famille des victimes, “très touchée” par les messages de sympathie témoignés, désire malgré tout vivre son deuil “dans la plus stricte intimité”. Aucun rassemblement n’est donc souhaité.