Feux de cheminée : nouvelle interdiction à Paris
Le tribunal administratif de Paris vient d'annuler une précédente décision de la préfecture de la ville concernant l'interdiction des feux de cheminée. en date du 21 janvier 2015. Ségolène Royal ne souhaite pas en rester là.
Il y a plusieurs semaines de cela, en janvier dernier, l’actuelle ministre de l’Écologie Ségolène Royal avait fait annuler un arrêt préfectoral portant sur l’interdiction des feux de cheminée. Cette dernière, initiée par la maire de Paris Anne Hidalgo, visait à s’appliquer à partir du 1er janvier 2015 au sein d’un plan environnemental de lutte contre les particules fines.
Suite à l’annulation de cette mesure, l’association écologiste Écologie sans frontière (ESF) avait déposé une plainte. Et nos confrères du Figaro de nous apprendre que la semaine passée, le tribunal administratif de Paris a finalement décidé de lever cette annulation datée du 21 janvier dernier.
Paris : les feux de cheminée de nouveau interdits dans les foyers
Si la situation peut apparaître quelque peu nébuleuse, l’avocat d’ESF a résumé l’état actuel des choses quant au droit de cité des feux de cheminée à Paris : « On revient de fait à l’arrêté antipollution antérieur qui prévoyait bien de les interdire. »
Ségolène Royal n’en restera pas là
Et bien que la ministre de l’Écologie ait fait savoir qu’elle a bien pris connaissance de la décision rendue par le tribunal, elle n’entend cependant pas s’y plier pour très longtemps. Et ce par la demande, exprimée auprès du préfet, de procéder à une révision du plan de protection de l’atmosphère. Au cabinet de Mme Royal, on indique que la procédure engagée pourrait permettre aux Franciliens de pouvoir se chauffer au bois avant l’arrivée de l’hiver. Alors qu’il est attendu qu’ESF dépose une nouvelle plainte contre X mercredi, son fondateur déclarant que ses membres vont « cette fois » se « constituer partie civile », en appelant dans le même temps « les différentes associations de défenses de l’environnement à en faire de même ». Un nouveau dépôt s’expliquant vraisemblablement par le classement sans suite d’une première plainte, en mars, concernant l’inaction présumée des services publics sur la question.