Femme retrouvée morte dans son armoire : un trentenaire déféré devant la justice
Jeudi, un homme de 33 ans a été déféré au parquet de Caen pour le meurtre d'une femme de 70 ans. Le 26 mai dernier, le corps sans vie de la septuagénaire avait été découvert enfermé dans une armoire à son domicile.
L’enquête a progressé depuis la découverte, le dimanche 26 mai dernier à La Ferté-Macé (Orne, Normandie), du cadavre d’une femme de 70 ans. Le corps avait été enfermé dans une armoire au domicile de la septuagénaire.
L’autopsie pratiquée quelques jours plus tard a confirmé la cause criminelle, rapportent nos confrères de Ouest-France. Et ol’n apprend de même, par la procureure de la République de Caen Carole Étienne, qu’un suspect de 33 ans a depuis “reconnu partiellement les faits”.
Septuagénaire retrouvée morte dans une armoire : la cause criminelle confirmée
Une information judiciaire a été ouverte, poursuit la procureure qui ajoute que le mis en cause, un habitant de La Ferté-Macé, a été déféré jeudi au parquet de Caen. Selon les mots de Mme Étienne, l’homme a déclaré avoir “des souvenirs assez flous compte tenu de son état d’alcoolisation” lors des faits.
Un peu plus tôt, la victime avait rejoint un apéritif
Le dimanche 26 mai dernier au soir, peu de temps avant sa mort, la victime aurait erré dans les rues avant de rejoindre un apéritif auquel le suspect était en train de prendre part. Sans que l’on connaisse le motif de la brouille, même si l’état d’alcoolisation du trenteiaire peut expliquer cette dernière, l’homme et la septuagénaire se seraient alors disputés.
La femme serait ensuite repartie chez elle et l’homme, travailleur intérimaire, l’aurait suivie afin de lui présenter ses excuses. C’est là que la situation aurait dégénéré, indique la procureure : “[la septuagénaire] aurait pris peur et aurait voulu appeler les gendarmes”.
Son interlocuteur, ne souhaitant visiblement pas avoir affaire aux militaires, aurait alors cherché à faire taire la septuagénaire dans des circonstances encore imprécises. Après la mort de la femme, le procureur de la République de l’Orne Hugues de Phily avait précisé que “le corps portait des traces de coups violents à la tête”.