Fausse alerte à la bombe à Vélizy 2 : 18 mois fermes pour son auteur
L'homme suspecté d'être à l'origine de la fausse alerte à la bombe de février dernier au centre commercial de Vélizy 2 a été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois de sursis. Une peine assortie notamment d'une mise à l’épreuve et d'un suivi socio-judicaire de 3 ans.
Rappel des faits, survenus le mercredi 22 février dernier dans les Yvelines. Il est aux alentours de 15h30 quand, suite à la découverte d’un véhicule et d’un colis suspects sur le parking du centre commercial de Vélizy 2, une alerte à la bombe est déclenchée et l’évacuation partielle des lieux, opérée.
L’opération de déminage mobilise 250 policiers et effectifs de sécurité. Avant qu’il ne s’avère que l’objet suspect était en fait une cocotte-minute vide, qu’aurait déposé un peu plus tôt un homme ensuite interpellé. Vendredi après-midi, le tribunal correctionnel de Versailles a rendu son verdict dans cette affaire.
Faux poseur de bombe de Vélizy 2 : “un acte pas très réfléchi”
Le prévenu n’a pas semblé donné ses motivations exactes, confirmant timidement une supposition du président quant à une “fascination” supposée “pour le Raid qu’il souhaitait voir en intervention”. L’homme, âgé de 54 ans, a néanmoins reconnu les faits dont on l’accusait :
“Aujourd’hui, monsieur le président, j’ai pris conscience que j’ai fait un acte pas très réfléchi. Depuis cinq semaines, j’ai eu le temps, j’y pense jour et nuit. Je suis en train de tout perdre.” Et d’avoir ajouté qu’il n’avait rien prémédité : “l’idée m’est venue en arrivant à Vélizy 2 pour y faire une course”.
De la prison et des indemnisations
Alors qu’il risquait, dixit la procureure citée par Le Parisien, “2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende”, le prévenu, poursuivi pour “divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse” et détention d’une fausse carte de police, a été condamné à 2 ans de prison dont 6 mois de sursis. Une peine assortie d’une mise à l’épreuve et d’un suivi socio-judicaire de 3 ans.
Le quinquagénaire aura également à indemniser les magasins du centre commercial pénalisés par la fermeture de ce dernier cinq heures durant, de même que son employeur pour la destruction de sa voiture par les démineurs. Ce qui représente un total supérieur à 60.000 euros.